Depuis plusieurs mois, les maires et présidents d’EPCI du Maine-et-Loire font face à des défis majeurs et s’adaptent afin de garantir l’investissement local et la qualité des services publics locaux. « Selon un sondage réalisé auprès des communes et Etablissement publics intercommunaux de Maine et Loire, il apparait que les élus vont être conduits à faire des choix afin de maintenir une gestion saine mais réaliste de leur collectivité. Les élus locaux ont bien conscience qu’ils font face à des contraintes budgétaires de plus en plus importantes, les obligeant à réduire leurs dépenses déjà fortement encadrées », indique l’Association des Maire de France de Maine-et-Loire. « La plupart des élus locaux du territoire, Maires et Présidents d’EPCI confondus, entendent ainsi réduire leurs charges de fonctionnement notamment celles à caractère général d’au moins 10%. Seraient impactées les charges de l’entretien de la voirie et des dépenses d’enfouissement tout en ayant à cœur une stabilisation de la masse salariale » précise Philippe Chalopin, le président de l’AMF49. Les départs à la retraite, la vacance des postes ainsi que et le recours aux contractuels pourraient être des variables d’ajustement que les élus envisagent de mettre en œuvre en fonction des besoins recensés et cela sans nuire au bon fonctionnement des services. « Bien que les collectivités soient appelées à contribuer à l’effort de redressement local aucune chute de l’investissement local n’est prévu à ce jour en Maine-et-Loire » se félicite Philippe Chalopin. Les investissements essentiels seront sauvegardés et la renégociation des emprunts n’est pas d’actualité. Rappelons que l’investissement des collectivités représente plus de 70 % de l’investissement public. « C’est le résultat d’une gestion en bon père de famille depuis de nombreuses années qui nous permet de garder quelques marges de manœuvre » précise Philippe Chalopin. « Les communes et EPCI vont poursuivre leur travail avec optimisme et engagement, mais aussi avec sérieux et réalisme se concentrant sur leurs compétences essentielles et limitant les évènements », poursuit l’AMF49. Selon l’association, les élus locaux pourraient « envisager une baisse des subventions tout en faisant bien attention à ne pas mettre en péril les projets de développement local ; les collectivités territoriales restent le premier investisseur public et réussiront à maintenir leurs investissements en 2025 ; Bâtiment, voirie, environnement, enfance-jeunesse sont les priorités exprimées. » « On ne peut nier que l’équilibre est de plus en plus complexe à atteindre mais le social, l’économie et la protection de l’environnement seront des domaines préservés, sauf mesures défavorables qui pourraient affecter les collectivités » déclare le Président de l’AMF49.
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