« Saumur, perle de l’Anjou, ainsi dénommée grâce à son patrimoine historique et culturel exceptionnel (que le wokisme commence à déconstruire), pour sa partie émergée, mais pour sa partie immergée, Saumur est devenue gangrenée à l’identique de toutes les villes moyennes ,par le vandalisme sur véhicules, les agressions nocturnes, les cambriolages, les vols à la roulotte, le trafic de stupéfiants, les incendies de véhicules, les graffitis sur nos murs… que le « couvre-feu » dans certaines rues après 21h30 encourage.
Tous ces délits sont confortés, par une justice souvent trop laxiste et manquant de moyens, par l’entêtement idéologique de nos élus municipaux qui persistent à refuser l’installation de caméras de vidéosurveillance dans nos rues. Certes, les caméras ne les empêcheront pas, mais ils faciliteront le travail de nos policiers pour la recherche des coupables (avec l’appui des citoyens leur apportant des signalements). Les caméras coûtent cher, oui la sécurité a un prix mais que l’état subventionne grâce au Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance. Créé par l’État en 2007, le Fonds Interministériel pour la Prévention de la Délinquance (FIPD) aide les communes et les professionnels dans l’acquisition de matériels de vidéosurveillance afin d’assurer la sécurité publique dans des zones où le taux de délinquance et d’insécurité est particulièrement élevé. La circulaire du 4 mai 2007 encourage ainsi les municipalités à « mettre en œuvre des techniques de prévention des malveillances, notamment la vidéosurveillance, dans les endroits les plus exposés aux risques ». Les subventions allouées par le FIPD peuvent varier entre 20 et 50% du montant des travaux nécessaires à un équipement en vidéoprotection.
L’installation de ces cameras (Saumur y viendra un jour, car la majorité des citoyens la réclame) devra se faire avec la collaboration de la Police Nationale, seule capable d’établir une cartographie des endroits stratégiques où sévit la délinquance locale. Une municipalité qui réclame l’augmentation des effectifs de sa Police Nationale, sans lui donner les outils nécessaires à l’éradication de l’insécurité, est irresponsable. Demandez aux victimes de délits énumérés plus haut, s’il s’agit « d’un sentiment d’insécurité de l’ordre du fantasme » comme se targuait Dupont Moretti .
La culture du pas de vagues, du déni de réalité gangrène certaines élites de notre société.
« Ce n’est pas parce qu’on refuse de voir la réalité qu’elle cesse d’exister » (Aldous Huxley)
Restant dans l’attente d’un éventuel revirement, d’un sursaut « démocratique » de la part de nos élus municipaux (il n’est pas interdit de rêver et qui a dit qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?) je leur adresse mes bons vœux pour 2025 en souhaitant que les Saumurois et les Saumuroises osent et puissent à nouveau sortir le soir. »
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