Ce mercredi 8 janvier 2025 trois projets culturels développés par les étudiants de Master 2 Spectacles vivants et action culturelle de l’UCO (université catholique de l’ouest) à Angers, ont été présentés devant les élus et les membre des 3 communes participantes, en présence également des partenaires : l’Association des Maires de France 49 et la fondation Mécène et Loire. Les trois communes concernées par ces projets sont Tuffalun, les Garennes-sur-Loire et Doué-en-Anjou, dont deux communes du Saumurois donc. « La commune de Tuffalun (Ambillou-Château, Noyant-la-Plaine et Louerre), à travers cette initiative universitaire autour d’un projet culturel de territoire, a souhaité participer à la dynamique du réaménagement des villages pour valoriser son patrimoine local, sensibiliser ses habitants et promouvoir cette richesse. Commune nouvelle née en 2016, il est question de rassembler les habitants afin de créer un esprit Tuffalunois singulier », présentent les étudiants en charge du projet : Caileen Brichet, Adrien Journeau, Rachel Solgrain, Tamara Stuart Ewing et Mathilde Urbanski. « La commune dispose d’un potentiel important grâce à son patrimoine local, ses artistes et artisans et son tissu associatif dynamique. Un projet de recherche est initié pour réunir les habitants des trois villages, en mettant en valeur les atouts existants. Cela offrirait ainsi l’opportunité de fédérer ces richesses patrimoniales et associatives autour d’une démarche dynamique, locale et inclusive. Après avoir réalisé un questionnaire auprès des habitants et multiplié les rencontres avec les associations et entreprises, nous avons recueilli les attentes de l’ensemble des tuffalunois. Après quoi, nous avons émis des propositions issues de ce travail visant à valoriser le patrimoine local à travers des actions impactantes et collaboratives par le biais de temps forts culturels », poursuivent-ils.
La mobilité, un levier pour une Culture plus verte
Pour ce qui est du projet en Douessin, les étudiants – Claire-Marie Boisson, Juliette Vaché, Satine Champion et Mathilde Lemelletier – travaillent sur la question de la mobilité et de l’impacte sur l’environnement dans le secteur de la culture. Ils se sont notamment penchés sur le centre névralgique de la Culture douessine, à savoir le Théâtre Philippe Noiret à Doué-la-Fontaine. « Avec une capacité de 324 places, le Théâtre municipal Philippe Noiret de Doué-en-Anjou se caractérise par une programmation variée proposant diverses disciplines artistiques telles que théâtre, danse, cirque, musique, comédie, organisées à la fois dans ses murs et hors les murs. Par ailleurs, le théâtre développe une activité cinématographique en partenariat avec l’association Balad’Images du Foyer Laïque, renforçant ainsi son rôle au sein du territoire rural », présentent-ils. Or, la problématique, pour la commune et ces étudiants angevins, est que « ces déplacements des publics représentent une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre dans le secteur culturel. C’est pourquoi ce questionnement s’inscrit dans une volonté de participer à la transition écologique amorcée par la commune. L’enjeu est aujourd’hui de diminuer l’impact environnemental des publics venant au Théâtre Philippe Noiret via une étude de terrain en collaboration avec les acteurs locaux. Ceci dans le but de mieux comprendre leurs pratiques afin de proposer des solutions durables en termes de mobilités », ajoutent les étudiants.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés