Enquête. Le boom des écoles de production
Il existe aujourd’hui 41 écoles de production labellisées en France, proposant pour la plupart des formations dans les métiers de l’industrie à 1 260 élèves au total. Les Pays de la Loire en comptent 3 en Loire-Atlantique, 2 en Vendée, 3 en Maine-et-Loire (l’Institut de formation technique de l’Ouest à Cholet, Agapé à Angers, T’Cap T’Pro à Saumur) et une en Mayenne, Metallik Vallée Sud Mayenne, à Château-Gontier-sur-Mayenne. D’autres écoles vont ouvrir en Mayenne et en Sarthe pour offrir une autre voie de formation aux jeunes et permettre à terme aux entreprises de recruter dans des métiers en tension.
Source : LE JOURNAL DES ENTREPRISES , 09/03/2022
Manitou investit 70 millions aux États-Unis
Basé à Ancenis, Manitou Group (4 500 salariés dans le monde, CA de 1,9 Md€ de CA 2021) a annoncé un plan d’investissements de 70 M€ pour ses deux sites de production nord-américains. Le groupe compte recruter 50 personnes sur chacun d’eux d’ici 2023 (monteurs, soudeurs, techniciens de maintenance ou bien encore approvisionneurs). En parallèle 20 millions d’euros d’investissement seront dédiés à la R & D (recherche et développement). Fin mars, le groupe inaugurera sa nouvelle usine de Candé.
Source : LE COURRIER DE L’OUEST , 10/03/2022
Flambée du gasoil : les transporteurs s’adaptent
Les transporteurs routiers s’interrogent sur l’énergie qui fera rouler leurs camions demain. À Angers, l’entreprise Hunault Transport, basée au marché d’intérêt national (MIN) du Val-de-Loire, propriétaire d’une flotte de 19 camions, a vu sa facture de gasoil s’alourdir. Le carburant représente un quart des frais des entreprises de transport routier. Afin d’alléger la facture, les chauffeurs sont formés à l’écoconduite. Quant aux carburants alternatifs, le PDG d’Hunault Transport attend notamment les infrastructures nécessaires à la transition énergétique.
Source : OUEST FRANCE, 08/03/2022
L’enseigne angevine Maison Bécam s’implante à Bordeaux
Déjà présente à Angers, Nantes et à Orléans, l’enseigne de boulangerie Maison Bécam (150 salariés, 11 M€ de CA) ouvre son 16e point de vente à Bordeaux et y crée 11 emplois. Cécile et Nicolas Bécam souhaitent construire un réseau de 24 boutiques d’ici à la fin de l’année 2022. L’implantation bordelaise va permettre « de tester le concept et de continuer à l’adapter pour gagner en notoriété et satisfaire au mieux notre clientèle ».
Source : LE JOURNAL DES ENTREPRISES, 07/03/2022
Ukraine : l’industrie inquiète
L’industrie locale s’inquiète des effets collatéraux de la guerre. Le spécialiste des solutions d’impression sur cartes plastiques, Evolis, réalise 1,3 % de son chiffre d’affaires de 90 M€ en Russie et Ukraine. Un million d’euros de prévisionnel est remis en question cette année avec ces deux partenaires. De leur côté, Pack’R et Giffard évoquent un « impact globalement très faible ». Eolane, pour qui l’approvisionnement en composants électroniques est déjà compliqué, craint les problématiques autour de l’énergie et du transport qui viendront impacter les coûts. L’équipementier sportif Marty Sports doit lui jongler avec la forte hausse de l’aluminium, la PME ATEM, avec celle du blé. L’absence de visibilité est au coeur des préoccupations. Vincent Trély, spécialiste de la cybercriminalité, alerte également sur la multiplication à prévoir des piratages informatiques : « Nous entrons dans la cyberguerre qui jusque-là était hors-champ ». L’hameçonnage vise aussi bien le particulier que l’entreprise stratégique, « il faut encore augmenter leur niveau de vigilance », précise-t-il.
Source : LE COURRIER DE L’OUEST, 09/03/2022
Podcast Jean-Michel Courtois (Apesa) : « La force du dispositif, c’est la réponse à une situation d’urgence »
Jean-Michel Courtois est le président d’Apesa en Maine-et-Loire. Cette association composée de bénévoles vient en aide aux dirigeants confrontés à un dépôt de bilan et en proie à une grande détresse psychologique. Lorsque des signaux sont détectés, Apesa intervient dans les heures qui suivent le dépôt de bilan, en proposant au dirigeant d’entrer en relation avec une plateforme nationale, qui va l’orienter le cas échéant vers un soutien psychologique gratuit par un professionnel local. Apesa 49 est intervenue auprès de 46 dirigeants en 2019, 27 en 2020 puis 25 en 2021. Retrouvez l’interview de Jean-Michel Courtois dans l’émission Le Journal des Entreprises, sur RCF.
Source : LE JOURNAL DES ENTREPRISES, 08/03/2022
Cholet. Bénéteau (Jeanneau) surfe sur la vague
Le groupe vendéen Bénéteau, dont dépend l’usine de bateaux Jeanneau à Cholet (300 salariés), affiche une croissance de 88,3 % au 4e trimestre 2021 (+ 11,9 % pour l’année entière). Le chiffre d’affaires atteint 1,2 milliard d’euros. Si l’activité bateau est toujours principale (85 % du CA) et en forme (+10,7 %), l’activité habitat (construction de mobile-homes), tirée par l’export, a fait un bond de 19,3 %.
Source : LE COURRIER DE L’OUEST, 09/03/2022
Les Ponts-de-Cé. En entreprise, des cours de fitness et de nutrition Pour répondre à la charge de travail, l’entreprise les Fleurons d’Anjou doit faire appel à 80 saisonniers. La coopérative agricole a mis en place des ateliers nutrition pour aider les salariés à tenir le rythme. Trois financeurs se sont associés pour ce projet : la Mutualité sociale agricole (MSA), la prévoyance Agrica et l’organisme Ocapiat. Cette prévention, animée par l’association ValOrise, améliore la productivité et fidélise les employés.
Source : OUEST FRANCE , 11/03/2022
Cholet. Au ralenti par la guerre en Ukraine, Michelin revient à la normale le 14 mars
Le site Michelin de Cholet (1 270 salariés) va retrouver une activité normale après avoir fermé partiellement entre le 4 et le 13 mars, en raison de la pénurie de noir de carbone provoquée par le conflit né de l’invasion Russe en Ukraine. Ce ralentissement devait permettre d’identifier des sources d’approvisionnement alternatives avant que d’autres matières premières viennent aussi à manquer.
Source : OUEST FRANCE 11/03/2022
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