En 2024, la croissance atteindrait 1,1%, tirée par le commerce extérieur et l’effet favorable des jeux Olympiques. En 2025, la consommation des ménages prendrait le relais, les gains de pouvoir d’achat étant soutenus par les salaires réels et la moindre épargne. En 2026, la croissance serait renforcée par les investissements privés. L’inflation continue de décliner au 2ème trimestre 2024. Quant aux projections de fin d’année, les surprises à la baisse des derniers mois sur les services et l’alimentation sont compensées par celles, à la hausse sur les produits manufacturés. En 2025, la diminution annoncée des prix de l’électricité, serait en partie atténuée par une révision haussière, à nouveau, des prix des biens manufacturés, liée à la situation en Mer Rouge. En 2026, peu d’évolution des composantes et l’inflation serait de 1,7%.
Des chiffres d’affaires en progression, des effectifs stables et des investissements dynamiques
3 entreprises sur 4 dans l’industrie, 4 sur 5 dans les services marchands envisagent une stabilité ou une hausse de leur chiffre d’affaires pour 2024. Pour le bâtiment, si les entreprises du second œuvre et des Travaux Publics envisagent une hausse, seulement 50 % d’entre elles dans le gros œuvre attendent une progression. Ces prévisions d’activité s’accompagnent par une volonté de maintenir ou compléter les effectifs. Dans les 3 secteurs les investissements de maintien sont majoritaires et en progression par rapport à l’année précédente. Les stratégies de croissance se concrétisent dans les 3 secteurs. Les investissements pour répondre aux enjeux de la transition climatique et énergétique continuent.
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