Le saviez-vous ? À qui appartiennent les noms gravés en haut du théâtre du Dôme ?

Difficile de passer à côté du théâtre du Dôme, juché au-dessus de la Loire au cœur de Saumur depuis 1866. Il célèbre les arts de la scène dans sa salle à l’italienne depuis, ainsi que les plus grands auteurs de pièces français dont les noms sont inscrits sur les façades est et ouest. Mais êtes-vous certains de tous les reconnaître ?

Si les patronymes de Beaumarchais, Molière, Racine ou Corneille vous sont forcément familiers, ce ne sont pas les seuls à orner le tuffeau de l’édifice. Ils ont pour illustres voisins des personnages que vous connaissez peut-être un peu moins et qui, pourtant, ont largement influencé l’art scénique du XIXe siècle. Commençons par Eugène Scribe, dramaturge parisien très en vogue de cette époque, dont l’œuvre prolifique s’est partagée entre des vaudevilles, des opéras-comiques et des ballets. Mais qu’en est-il d’André-Ernest-Modeste Grétry ? Musicien et compositeur liégeois de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, il s’est pris de passion pour les opéras-comiques avant d’être le directeur de la musique de Marie-Antoinette puis d’être fait chevalier de la Légion d’honneur par Napoléon Bonaparte. Bien qu’il soit devenu Français au cours de son existence, son cœur, lui, repose dans une urne devant l’Opéra royal de Wallonie, en Belgique.

Continuons avec Daniel-François-Esprit Auber, compositeur du XIXe siècle qui a notamment eu Eugène Scribe comme collaborateur sur plus de trente œuvres d’opéra. Considéré comme “l’anti-Berlioz”, ses travaux sont très appréciés du public contemporain dont certains ont énormément plu à l’étranger, notamment à un certain Richard Wagner. Et le dernier nom qui peut être lu, un troisième contemporain d’Auber et de Scribe : François-Adrien Boieldieu. Compositeur d’opéra réputé du début du XIXe siècle considéré comme le fils spirituel de Grétry, il a été invité par l’Empereur Alexandre Ier à la cour impériale de Saint-Pétersbourg pour en devenir le compositeur officiel avant de rentrer en France pour devenir professeur au Conservatoire de Paris.

Mais il reste encore de nombreux cadres libres de toute identité sur les façades nord et sud du théâtre. Ont-elles été laissées vacantes pour que les générations futures y immortalisent leurs propres artistes favoris ?

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