C’est le 2 octobre 1937 qu’a eu lieu le massacre du Persil, une opération d’épuration ethnique entreprise par le dictateur de la République Dominicaine, Rafael Trujilo, à l’encontre des Haïtiens qui traversaient régulièrement la frontière par la rivière Dajabon pour travailler dans les champs de canne à sucre américano-dominicains. Le chef d’État ordonna sans détour de massacrer cette population.
Ces agressions sordides ont été surnommées “persil” car les miliciens présentaient un brin de persil à ceux qu’ils soupçonnaient d’être Haïtien. En effet, “perejil” est un mot très difficile à prononcer pour un étranger, ce qui permettait de déterminer la nationalité d’un individu en quelques instants. Près de 20 000 personnes ont subi les conséquences de cette xénophobie et presque aucune sanction n’a suivi depuis.
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