André Brasilier naît à Saumur le 29 octobre 1929, le jour du grand krach boursier de New York. Son père, Jacques Brasilier dit Frère Angel (1883 – 1965), est le fondateur d’un mouvement artistique « La Rosace », qui, d’après Fabrice Masson, « occupera une place non négligeable dans le renouveau de l’art sacré en ce début de XXe siècle, et dans le mouvement symboliste ». Sa mère, Alice Chaumont, également peintre, est diplômée du Royal Collège of Art de Londres. La famille habite le manoir du Grand-Massé à Meigné-le-Vicomte près de Noyant.
André entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts en 1949. Il obtient le prix Florence Blumenthal en 1952 et le premier grand prix de Rome en peinture l’année suivante. Il réside à la villa Médicis de 1954 à 1957. Sa carrière d’artiste sera jalonnée d’expositions prestigieuses auxquelles il participera : ce sera New York en 1962, Tokyo en 1983, Vancouver en 1983, Saint-Pétersbourg en 2005, Londres en 2013. Outre ces expositions à l’étranger, il est invité par de nombreuses galeries en France. Il réalise également des décors et des costumes de théâtre, une mosaïque à Vence, la décoration intérieure de la chapelle Saint-Blaise à Arnac-Pompadour en Corrèze.
Se définissant comme « transfiguratif » et se déclarant héritier de Gauguin, André Brasilier développe une œuvre influencée par ses voyages et ses différents points de chute. Il affectionne particulièrement les paysages et l’influence des saisons, les chevaux, les musiciens. Il n’est pas rare qu’il représente son épouse, Chantal d’Hauterives, dans ses œuvres. Il est apprécié aux Etats-Unis, au Japon comme en Europe.
Les œuvres d’André Brasilier sont vendues dans le monde entier.
Bibliographie :
– Site Internet officiel : andrebrasilier.com
– DOSCHKA Roland et ROSENBERG David, André Brasilier, Editions Skira, Milan, 2014
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