A les pauvres ! Comme des âmes en peine, Eric Coquerel et Charles de Courson battent le pavé de la capitale à la recherche de fameuses lettres plafonds fixant les crédits des ministères pour le budget 2025. Entre jeu de piste et escape game urbain, le président de la commission des finances à l’Assemblée et le rapporteur général du budget tournent en rond, empêtrés dans l’obscurité d’une énigme insolite et extravagante. Mais les cieux sont cléments, même si, comme nous, ils sont turlupinés par des options vestimentaires, entre fraîcheurs d’aubades et douceurs vespérales. Ils ne savent plus comment s’habiller pour arpenter les 900 m séparant l’Assemblée et Matignon et moins encore sur les 5,2 kilomètres de quais menant à Bercy. Le marathon des paris sur la course aux grands fonds monétaires emprunte des parcours flexueux que nos marcheurs devront pourtant mûrir dès les premières vendanges. Et il n’est point aisé d’appréhender la noblesse de leur récolte tant la météo fut capricieuse au point de promettre avec certitude que d’opulence il n’y aura pas. Gageons donc sur la qualité d’un élixir budgétaire suffisamment enivrant pour amollir les rodomontades parlementaires autour du fameux budget de l’Etat dont dépend notre foi en l’avenir. Et chacun connaît l’exercice, l’harmonie recherchée entre recettes et dépenses, cette balance qu’il faut boucler pour avancer, vivre. A contrario de l’Etat qui sans argent s’invente des budgets, nombreux sommes-nous à disposer de ressources sans illusions de…budgets. On décaisse ce que l’on a, ce que l’on gagne par la rémunération d’un service ou d’un travail. Et il en va ainsi des foyers et des petites entreprises qui défient les crises dans la contrainte de leurs seuls moyens. Et il en est de la sorte pour les associations à buts non lucratifs soutenues dans leurs généreux engagements par des sponsors, des mécènes ou des collectivités territoriales.
Faire passer le message
Dans ce monde établi affleurent encore quelques anomalies, quelques moutons à cinq pattes dont on peut encore goûter la substantifique moelle sans recours à la règle commune. Pour être clair sans mettre la main à la poche pour disposer d’un bien utile, bénéfique faisant société, attache avec notre proche environnement. Ah, bigre, saperlipopette ! De quoi nous parle-t-il l’hurluberlu qui porte plume, qui fait mystère de son intention, du message à votre bonne attention. Il cause tout simplement du Kiosque, de votre journal et de l’information publiée et adressée à ses fidèles, chaque jour, gracieusement et pour longtemps encore. Un engagement accompli en toute indépendance, sans aides, sans subventions, accompagné du seul bon vouloir de ses annonceurs locaux. Et la marge est ténue entre l’information et la communication promotionnelle des événements déployés sur le territoire, réduisant encore nos potentiels de moyens. La corrélation entre devoir et budget est délicate, souvent incomprise par certains qui voudraient plus. Ce à quoi nous travaillons pour enrichir nos colonnes d’actualité plus dense, plus pertinente et de rubriques plus en adéquation avec des attentes souvent exprimées (économie, emploi, culture). Aujourd’hui, trois personnes (2 salariés), assurent la gestion complète du titre (rédaction, service commercial) qui, naturellement, ne peut multiplier son action aux quatre vents de l’espace couvert par sa diffusion. Son évolution est en marche et, bien que soumise aux réalités exprimées, elle devrait se matérialiser au fil des prochains mois par l’avènement des nouveautés annoncées et surtout de la vidéo. De l’image et du son pour raconter notre histoire et propager l’émotion ; faire passer le message.
Georges Chabrier
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