Le saviez-vous ? L’Anjou et ses spécialités culinaires bien locales

Fouaces, galipettes, cremet, rillauds, sandre, pommes tapées, gouline… autant de plats, de desserts ou de gourmandises que nous avons tous dégustés sans forcément savoir que nous nous délections d’histoire locale. Retour sur ces perles gustatives qui participent à l’identité bien définissable de notre territoire.

Lorsqu’il s’agit de passer à table, personne n’arrive à la cheville des Françaises et des Français. Plus qu’un moment agréable à passer, c’est un véritable art de vivre où chacune de nos régions se dépasse. Les plats iconiques de notre pays se sont largement exportés hors de nos frontières, aussi, parler de bœuf bourguignon ou de fondue savoyarde fera saliver n’importe quel touriste ; mais qu’en est-il de nos spécialités angevines ? Essayons d’imaginer un repas, certes un peu cliché, mais résolument local.

Attaquons par l’entrée, vous servirez à vos invités quelques galipettes, ces chapeaux de champignons farcis de rillettes (de Tours) ou de crème fraîche et d’échalotes. Parfaites pour une entame légère, elles mettront en appétit avant l’arrivée des rillauds, une charcuterie qui se picore et qui prend la forme de petits morceaux de poitrine de porc, confits dans le saindoux et dans les aromates. Normalement, il vous reste encore largement assez de place pour profiter de trois monuments de la gastronomie ligérienne : les fouaces, la gouline et le sandre. Commençons par ce chausson creux de pâte à pain, cuit au four puis farci de rillettes, de beurre d’ail ou encore de mogettes ou de fromage de chèvre frais, la fouace (ou fouée, plus communément) que vous avez forcément croisé au détour d’une foire. Mais connaissez-vous la gouline, cette tourte composée de rillauds, de tomme, de champignons, d’échalotes et de vin blanc ? Ce plat a officiellement été déclaré comme étant celui représentant le Maine-et-Loire. À ce stade, la peau du ventre est d’ores et déjà bien tendue, pourtant, c’est l’heure du sandre ! Poisson de Loire à la chair fine et tendre, il ravit les papilles des amateurs, souvent cuisiné au beurre blanc, on le retrouve aussi au vin rouge ou en feuilletés.

À nous de terminer par quelques douceurs sucrées avant une bonne sieste méritée. Quoi de mieux qu’un bon cremet d’Anjou, véritable nuage dans l’assiette, composé de sa crème fraîche et de ses blancs d’œufs montés en neige, pouvant être aromatisés selon les goûts de chacun. Un “régal des Dieux” selon le prince des gastronomes Curnonsky. Terminons donc ce tour culinaire avec un produit original ne serait-ce que dans sa forme : les pommes tapées. Avez-vous déjà avalé une pomme d’une traite ? Non ? Eh bien c’est possible avec cette technique ancestrale de “taper” les pommes tout en les cuisant pour en extraire toute l’eau. Certains les réhydratent en les imbibant de vin rouge, d’autres les accompagnent d’un café. Quoi de mieux pour entamer la digestion ?

Comment ne pas passer un bon moment à table lorsque l’on voit tous les plaisirs qui nous y attendent ? Bon appétit à toutes et tous !

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