Un fort coup de vent accompagné de pluies intenses et de grêle a touché de façon très localisée la ville de Longué-Jumelles, hier en toute fin d’après-midi. Un épisode qui n’a duré qu’une quinzaine de minutes mais qui a provoqué de nombreux dégâts chez les particuliers et les agriculteurs et mobilisé les services techniques de la ville ainsi que les pompiers pour sécuriser l’accès aux voies. Pour faire face aux nombreux arbres déracinés, aux branches tombées sur les bords des routes et aux pluies diluviennes, le service d’astreinte de la ville a été renforcé et déployé rapidement pour dégager les rues. « Vu l’intensité, nous avons déclenché très rapidement un rappel d’effectifs pour parer aux besoins de notre population et pour sécuriser nos voies » explique le maire Frédéric Mortier. Les interventions se sont prolongées jusque dans la soirée pour permettre aux équipes de couvrir l’intégralité du territoire communal. Face à ces intempéries, deux routes sont toujours fermées à la circulation pour cause d’inondation : Route des Hayes à Jumelles et la rue de l’Abattoir à Longué. Les équipes des Espaces Verts et de la Voirie sont mobilisées aujourd’hui pour dégager les routes et nettoyer la ville. « Nous n’avons pas constaté de dégâts importants dans nos bâtiments » ajoute M Lefebvre, premier adjoint, après avoir fait le tour du patrimoine communal. À la suite de ce phénomène, le maire invite les agriculteurs « à faire remonter en mairie toutes les dégradations qu’ils ont subi, pour que nous puissions appuyer leurs demandes d’aides auprès des services d’Etat compétents ». Le département de Maine-et-Loire est passé depuis en vigilance rouge pour les crues et en vigilance orange pour orages, pluie et inondation depuis ce matin (notre article par ailleurs). « J’appelle la population à la plus grande vigilance. Nous risquons de connaître de nouveaux épisodes tout aussi violents accompagnés de débordements de cours d’eau » alerte le maire. « C’est pourquoi, l’ensemble des clapets de nos rivières du bassin versant de l’Authion, comme le Lathan, sont actuellement abaissés pour permettre des écoulements d’eau maximums « explique-t-il.
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