Rave party de Parnay. « Des impacts importants sur la biodiversité » déplore le PNR

Du 9 au 12 mai dernier s’est tenue une rave party illégale sur la commune de Parnay occasionnant des nuisances très importantes pour les riverains et le Saumurois. Le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine tient à souligner les impacts importants qu’ont subis la faune et la flore sur le site et à proximité.
©PNRLAT
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La rave party de Parnay, durant le week-end de l’Ascension, s’est déroulée au sein du réservoir de biodiversité « bois et landes de Fontevraud » identifié par le Parc. « Dans cet espace, plusieurs espèces rares ou protégées ont été répertoriées« , indique le PNR. Au lendemain du départ des derniers participants, « le site est encore fortement impacté par les quatre jours de fête ininterrompue ». Le Parc détaille : « Le sol est complètement tassé et impropre à l’agriculture. La végétation est couchée, écrasée ou détruite sur la majorité de l’emprise du site. Les boisements limitrophes ont servi de latrines à ciel ouvert. Malgré le travail conséquent et très rapide des services de la commune et de l’agglomération de Saumur, il reste encore une pollution au sol principalement due aux micro-résidus plastiques. L’impact principal de l’événement sur la biodiversité restera le dérangement sonore pour la faune locale. Le volume extrêmement important et émis de façon continue pendant plusieurs jours a fait fuir la majorité des oiseaux et des mammifères dans un périmètre assez large et cela, en pleine période de nidification. La mortalité de jeunes animaux est supposée. De plus, les conséquences des émissions de basses fréquences à très haute intensité sur les colonies de chauves-souris présentes dans les cavités proches peuvent être potentiellement importantes. Les vibrations ont peut-être aussi entraîné des conséquences sur le bâti alentour, notamment souterrain. » « Au-delà des dégradations subies pour le propriétaire du terrain et des dérangements sonores très important subis à des kilomètres à la ronde, les organisateurs de ce type d’événements doivent prendre conscience que la fête ne doit pas se faire au détriment de nos espèces et de nos espaces protégés. » conclut Sophie Tubiana, présidente du Parc.

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