Les équipes vétérinaires du Bioparc se rendront prochainement en Italie pour procéder au transfert de 27 oiseaux rares saisis par les autorités italiennes. Le trafic d’espèces menacées est aujourd’hui le 4è commerce illégal le plus lucratif après celui des stupéfiants, des armes et des êtres humains. Ces psittacidés, endémiques de Bolivie, sont classés « en danger critique d’extinction » par l’UICN. Il ne subsiste en effet que quelques dizaines d’aras de Lafresnaye à l’état naturel. Spécialiste de la conservation de cette espèce au sein d’une des plus grande volière au monde lui étant dédiée et soutien du projet nature « Armonia » en Bolivie, le Bioparc a répondu à la demande des autorités italiennes et accueillera ces perroquets, qui devront passer 30 jours en quarantaine avant de pouvoir rejoindre leur nouvelle volière. Par ailleurs, la semaine prochaine, une femelle panthère des neiges quittera le zoo de Libérec en République Tchèque pour rejoindre le mâle Armin au Bioparc, sur recommandation du coordinateur européen de l’espèce. L’arrivée de ce félin, animal emblématique de la chaîne de l’Himalaya, aura lieu sous la surveillance de l’équipe vétérinaire et animalière avant une mise en contact progressive des deux individus. Pour mémoire, une femelle panthère des neige est décédée il y a peu au Bioparc (relire notre article). « Certaines espèces animales, comme la panthère des neiges, sont gérées par un coordinateur européen. Spécialiste de l’espèce, il recense chaque individu en zoo et mets en place toutes les préconisations (transferts, reproduction, alimentation…) pour préserver sa diversité génétique », explique le Bioparc.
Girafes, loups à crinière ou okapi, ces petits quitteront bientôt le Bioparc
« Toujours heureux de voir des petits s’épanouir auprès de leurs parents, les équipes du parc sont aux petits soins pour ces adorables boules de poils, jusqu’au jour de leur départ. Certaines espèces s’émancipent de leurs parents à leur maturité et rejoignent alors d’autres parcs zoologiques dans le cadre des plans d’élevage européens », souligne le parc douessin. En 2024, Sabu l’okapi, les 5 girafons nés en 2023 et les 2 louves à crinière nées en janvier dernier devront quitter le Bioparc. « Des départs émouvants et des transports « exceptionnels » en perspective ! » Enfin, Oilo, le jeune vautour fauve né au Bioparc en 2023 qui a quitté le parc en mars dernier afin de rejoindre la Bulgarie où il sera réintroduit dans la nature par l’ONG partenaire du Bioparc FWFF (relire notre article), est actuellement en volière d’acclimatation et devrait faire son premier envol vers la liberté d’ici quelques jours !
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