Le Marathon de la Loire se tiendra le 5 mai 2024 à Saumur. Seul marathon du Maine-et-Loire, ce rassemblement est devenu en quelques années un événement emblématique de la région. Plus qu’un challenge sportif pour les férus de course à pied, c’est aussi une scène de magnifiques récits humains, reflet des valeurs de ce sport, a l’image de ces deux coureurs aux destins singuliers.
Julien Guinebretière court pour la bonne cause
À 24 ans, Julien s’apprête à courir son premier semi- marathon Profil assez commun nous direz-vous. Seulement, avant cela Julien a participé au Téléthon, événement caritatif pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares. Il a à cœur de vaincre la maladie à travers le sport. Car oui, Julien est atteint d’épidermolyse bulleuse, une maladie qui rend sa peau extrêmement fragile, provoquant au moindre frottement des brûlures au troisième degré. Pourtant, le sport fait partie intégrante de sa vie. Cela l’aide à passer outre le handicap. Ce sera le premier avec sa pathologie à courir une si longue distance. Fier de porter ces couleurs, il s’engage dans la course pour DEBRA France, association qui vient en aide aux personnes « papillon » dont la peau est aussi fragile que les ailes d’un papillon. Alors repérez les couleurs bleu et rose ce 5 mai prochain et encouragez-le à déployer ses ailes sur ces 21.1 kilomètres !
Johan Swartvagher va jongler sur plus de 42km
Vous ne pourrez pas manquer Johan. Muni de ses trois massues, il va courir le marathon en jonglant. Artiste de cirque contemporain de 38 ans et amateur de course à pied étant enfant, il se lance ce défi farfelu après avoir échoué en 2021 de relier Caen à Rouen en jonglant. Un objectif en tête : marier sport et poésie. Il décide d’arrêter d’y réfléchir et d’oser se lancer à courir un marathon. Jongler lui donne la motivation de courir. Sa préparation d’un an est documentée dans un podcast nommé « En Finir » en dix épisodes : il s’agit de la « préparation utopique poétique mais bien réelle d’un marathon en jonglant ». Pour lui, jongler apporte un supplément de poésie: c’est lier l’art à la vie. N’hésitez pas à venir croiser Johan pendant ses entraînements ou le marathon. Il espère, en vous croisant le 5 mai, décrocher sourires et questionnements !
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés