C’est une étonnante, et pour le moins choquante, scène qui s’est déroulée dans le centre-ville de Saumur ce mercredi 20 mars 2024. Il était environ 10 heures lorsque deux individus cagoulés ont essayé de pénétrer avec force dans une joaillerie du centre de Saumur, rue du Portail Louis. Ils ont garé une voiture, volée en Indre-et-Loire, en double fil et « ont tenté de forcer la porte du magasin », relate le propriétaire de la joaillerie. « C’était à peu près l’horaire d’ouverture du magasin. J’étais à l’arrière dans une autre pièce lorsque j’ai entendu le bruit. Je suis arrivé et j’ai vu deux hommes cagoulés en train d’essayer d’ouvrir la porte. Heureusement, il s’agit d’une porte sécurisée et je suis le seul à pouvoir l’ouvrir depuis l’intérieur », poursuit-il. Face à cet échec, les deux hommes sont repartis en trombes vers le véhicule. « Il faut dire qu’il y avait du passage à cette heure de la journée et dans ce secteur de Saumur », indique le joaillier. Alertés par le signalement de la voiture volée, les policiers de Saumur sont rapidement intervenus et sont parvenus à appréhender un premier individu dans un premier puis le second plus tard. « Les deux hommes ont été présentés devant la justice ce jeudi », assure le gérant, légèrement soulagé que les deux hommes aient été arrêtés.
Un contrecoup difficile pour le commerçant
Pourtant, cet événement a laissé des traces. « Sur le coup je n’ai pas tout à fait compris. Puis c’est en revivant la scène à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre via les images de la vidéosurveillance que j’ai commencé à réaliser petit à petit ce qui c’était passé. Je ressens à présent le contrecoup, notamment avec toute la procédure qui se met en place progressivement. Ce n’est pas anodin et facile à gérer sur le plan émotionnel. C’est malgré tout un événement marquant, violent. Quand j’ai appris qu’ils étaient, en plus de cela, armés, j’ai commencé à penser à tout ce qui aurait pu se passer », explique celui qui a déjà vu sa vitrine brisée mais pour qui cette tentative de braquage était une première.
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