Chaque année, la journée internationale des droits des femmes du 8 mars renouvelle sa mission de dénonciation et de lutte contre les inégalités qui persistent entre les hommes et les femmes. Alors que l’écart salarial persiste dans le monde du travail (les femmes gagnent 15% de moins que les hommes à poste égal), les inégalités vont bien au-delà du monde de l’entreprise et même lorsque l’on parle argent. Tel est l’enseignement de la 4e édition du baromètre « Argent de poche et Inégalités », publié ce jour, par Le Teenage Lab by Pixpay, la carte de paiement des ados dès 10 ans. Les inégalités financières entre les hommes et les femmes débutent dès le plus jeune âge et passe par l’argent de poche. En effet, les filles reçoivent en moyenne 6€ d’argent de poche mensuel en moins que les garçons. Un écart qui monte à 72€ par an ! Pire, ce chiffre ne s’améliore pas avec l’âge mais atteint son apogée chez les grands ados de 16 à 18 ans, avec une différence mensuelle saisissante de 16,2€, soit une disparité annuelle de 194,4€.
Les Pays de la Loire mauvais élève
En matière d’inégalités, les régions françaises ne sont pas logées à la même enseigne. En guise de bons élèves, l’Île-de-France et le Centre Val de Loire sont les régions qui se rapprochent le plus de l’égalité. Toutes les autres régions ont malheureusement du retard à rattraper. Les Pays de la Loire font partie des trois régions parmi les plus inégalitaires de France. L’écart d’argent de poche donné par les parents de la région est ainsi de 24€ par mois entre les garçons et les filles. Une somme qui n’est pas anodine puisqu’elle chiffre à 288€ par an.
Les filles demandent plus souvent mais obtiennent moins
Les habitudes de demande d’argent de poche varient également selon le sexe. Il est à noter que les filles (58%) adressent plus fréquemment des demandes d’argent de poche à leurs parents que les garçons (42%). Bien que les garçons sollicitent moins souvent, leurs requêtes sont généralement plus importantes que celles des filles, atteignant en moyenne 29,1€ contre 27,8€ pour ces dernières. « Les filles semblent avoir une gestion plus responsable de leur porte-monnaie », relève l’étude. Elles sont d’une part plus habituées à épargner (57% des filles épargnent contre 43% des garçons) et sont également plus enclines à soutenir des œuvres caritatives, (parmi les donneurs, 54% d’entre eux sont des filles contre 46% pour leurs homologues masculins). Enfin, selon l’étude, « ce sont les mamans qui remportent le trophée de la gestion d’argent de poche des adolescents. Dans 73% des foyers, ce sont en effet les mères qui gèrent la bourse au quotidien. Les pères, eux moins présents, se montrent néanmoins plus généreux, en donnant en moyenne 41€ contre 33€ pour les mamans »
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