Une alerte au rejet d’hydrocarbures sur la Loire a été émise dans le Loiret jeudi 22 février à la suite de l’identification de traces qui s’étalaient sur quatre kilomètres de long et cinq mètres de large. Ces traces repérées par des promeneurs près d’Orléans n’ont pour autant pas été constatées en Indre-et-Loire compte-tenu du débit du fleuve qui a dilué la nappe. Toutefois, la préfecture d’Indre-et-Loire a respecté un principe de précaution en limitant le pompage d’eaux surfaciques et engagé des mesures de prélèvements. Pour l’heure aucun indice d’hydrocarbure n’a été relevé. Les modélisations réalisées par l’Agence Régionale de Santé des Pays-de-la Loire annoncaient une arrivée de cette potentielle pollution vers 15h vendredi 23 février dans le département de Maine-et-Loire à la station de Montsoreau. Ce phénomène d’irisation a été constatable 24h sur le département avant de s’évacuer sur la Loire-Atlantique. « Si aucune trace n’a été constatée, des prélèvements surfaciques ont néanmoins été réalisés au niveau du pont de Montsoreau et les résultats seront connus ce weekend », précise la préfecture de Maine-et-Loire. Sur ce même principe de précaution, les stations de pompage de Maine-et-Loire ont été alertées afin de privilégier des pompages alluviaux, donc en profondeur et adapter leur traitement. Aucune pollution n’est envisagée sur l’eau potable. Pour autant, les agriculteurs qui assurent des pompages en surface sans traitement de l’eau devront veiller à limiter à cet usage. « La préfecture appelle les usagers à la vigilance pendant ces 24 prochaines heures, en particulier ceux qui s’adonneraient à des activités nautiques ou de pêche, pour lesquelles des règles d’hygiènes sont recommandées (lavages minutieux des articles de pêche et des poissons, nettoyage des parties du corps ayant été en contact avec l’eau… ) », recommande-t-elle.
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