Anne-Laure Blin, députée LR de Maine-et-Loire élue dans la 3e circonscription (Saumur-Nord), a présidé la mission d’information sur les métiers d’arts et d’excellence, dont le rapport a été présenté à l’Assemblée nationale ce mercredi 16 février par les deux rapporteurs Barbara Bessot Ballot et Philippe Huppé. Cette mission a été créée le 27 octobre dernier afin d’analyser l’impact de la crise de la Covid-19 et les nouvelles mutations du secteur. Dans ce cadre, Anne-Laure Blin a effectué pendant 3 mois des visites terrains, dont l’Atelier Berluti à Gennes-Val-de-Loire, le Conseil National du Cuir, le chantier de restauration de l’église de Beaufort-en-Anjou, l’école d’enluminure ISEEM et l’école d’art EEGP à Angers ou encore les manufactures J.M Weston et Bernardaud à Limoges. Elle a également rencontré Antonin Martineau, sculpteur et meilleur ouvrier de France à Neuillé, ainsi que les ministres Roselyne Bachelot et Jean-Baptiste Lemoyne, et auditionné Raphaëlle Le Baud fondatrice de l’entreprise « Métiers rares ».
Des métiers méconnus
Le rapport révèle que le secteur a globalement bien résisté aux conséquences de la crise sanitaire, mais les entreprises ont été impactées très inégalement selon leur activité, leur taille et leurs débouchés. Il existe surtout un risque d’affaiblissement des métiers d’art à moyen terme en raison surtout d’une méconnaissance précise de la portée de ces métiers dans l’économie nationale et internationale. Pour faire face à ces défis, elle appelle à « développer une véritable politique publique s’appuyant sur un opérateur étatique fort chargé de la conception et de l’exécution de la politique publique des métiers d’arts. L’Institut national des métiers d’arts (INMA) deviendrait ainsi le bras armé de l’État. » Elle poursuit, « pour redonner ses lettres de noblesse à l’artisanat d’art français, il est indispensable de concevoir une véritable politique publique en faveur de ces véritables pépites entrepreneuriales de notre territoire. La première des priorités étant de les accompagner à promouvoir ces métiers uniques en leur facilitant la vie sans les entraver dans leurs initiatives ou les accabler par de la bureaucratie ou de la sur-transposition des normes européennes. » Elle insiste également sur la nécessité d’un allègement de la fiscalité, notamment en harmonisant à la baisse le taux de TVA appliqué aux professionnels des métiers d’arts indépendamment de leur statut et en développant les crédits d’impôts.
Développer la formation autour des métiers d’art
Enfin, la formation et la transmission des savoirs doivent pour elle être au cœur de la politique en faveur des métiers d’arts : « La question de la transmission de ces gestes si minutieux aux nouvelles générations reste brûlante », signale Anne-Laure Blin. « Comment assurer la bonne transmission des gestes rares, quand il n’y a plus de formations pour certains de ces métiers ? Comment promouvoir le Beau et le sens de la pratique manuelle dès le plus jeune âge ? » Le système de formation éclaté et pluriel ne correspond pas toujours aux besoins du marché. C’est pourquoi Anne-Laure Blin plaide pour le développement d’une réelle culture des métiers d’art dans l’Hexagone en augmentant le temps de sensibilisation des jeunes élèves aux métiers d’art, en renforçant la dimension « métiers d’art » de l’éducation artistique et culturelle, et en créant une offre de formation à dimension internationale, pour faire face à la concurrence étrangère.
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Commentaires 3
a virer d urgence , ils sont proche de l extreme droite ils reprennent les idées de Zémmour et le pen, par l’intermédiaire de leur marionnette « pecresse » soit disant tigresse ,..;<;; ou dans une vitrine de <<Hambourg" dans les quartiers chaud du coté du port elle a repris les idées de Taugourdeau, qui était un devilliersite au debut de sa carreire politique j espere que la valoche ne sera jamais élu presidente
Que faire si au second tour, s’il y a Zemmour contre le Pen? Pécresse elle est déjà cassée, Hildalgo idem, après il ne reste que Macron à casser avec les réseaux sociaux c’est vite fait, en plus si son altesse Macron premier se plante avec la Russie, c’est sur il perdra la confiance de ses 8 700 000 électeurs qu’il a eu son élection précédente au premier tour, il a déjà perdu les voix des vieux retraités
Bonjour je suis loin de Saumur. grâce à vous j’ai des nouvelles et l’évolution de ma ville natale. Merci