Cela sera notamment le cas à Saint-Lambert-des-Levées où les noms de quatre maires délégués seront mis en avant. Lucien Cousseau (maire de 1983 à 1995) verra son nom donné à l’actuel rond-point de l’Authion, Paul Boisnier (1995-2001) au square situé en bas de l’église de la Prévoté sur lequel est érigé un monument aux morts, Pierre Coulange (2001-2008) pour l’aire de jeux située sur l’avenue des Maraîchers, en contrebas de la RD347 et Jack Loyeau pour la place située devant l’entrée de l’école Louis Pergaud et délimitée par la mairie, l’avenue de la Croix de Guerre et l’impasse du Port Lambert. Les familles ont donné leur accord. « Cette démarche a été pensée pour ne pas oublier les maires qui ont été en responsabilité », témoigne le maire Jackie Goulet.
Un rond-point Noëlla Rouget
Par ailleurs, dans le cadre d’un travail sur le devoir de mémoire, les élèves du lycée Sadi-Carnot/Jean-Bertin ont étudié l’histoire de la ville de Saumur durant la seconde guerre mondiale, et plus particulièrement la vie de Noëlla Rouget, née à Saumur en 1919, résistante de 1941 à 1945 et déportée au Révensbrück (relire nos articles ici et ici). Ils ont sollicité la ville pour qu’un espace public porte son nom. Le rond-point de la Résistance sera ainsi rebaptisé rond-point Noëlla Rouget. Le Département de Maine-et-Loire, propriétaire de l’ouvrage, et la famille ont donné leur accord.
Qui se cache derrière la rue Dacier ?
Durant cette délibération, Bertrand Chandouineau a également proposé de féminiser davantage les noms de rues et de mettre en avant les femmes qui ont fait l’histoire de la ville. « Il y a assez peu de noms de femmes dans les rues et lieux de la ville de Saumur. Aussi, il y a une rue dédiée à une femme, mais cela est peu visible. Il s’agit de la rue Dacier, qui fait référence à Anne Dacier, une grande philologue. Il serait bien de changer la plaque pour y faire figurer son prénom et la rappeler à la mémoire des Saumurois ». Le maire de Saumur s’est dit « favorable » et « d’accord » avec la démarche. Précisant toutefois : « Sur le fond et la forme je suis d’accord. Il faudra cependant être vigilant à ce que ce changement de plaque n’occasionne pas un changement d’adresse pour tous les habitants de la rue, et elle en compte un certain nombre. Sinon, il faudra voir pour maintenir le nom de la rue mais, apposer une plaque en complément pour rappeler qui elle était. »
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Commentaires 8
Une rue Gabrielle Chanel pourrait être possible ? Sûrement l’une des seules Saumuroise connues internationalement
Pour votre (in)culture…
https://www.slate.fr/lien/42465/coco-chanel-antisemite-nazis-collaboration
Qu’est ce qu’étre Saumurois ? Est-ce simplement et par hasard ètre nèe à SAUMUR ,
Qu’est-ce qui justifie qu’un nom soit donné à une rue ? Le simple fait d’étre connue sans se préoccuper du comment et du pourquoi ? Dans ce cas Mme CHANEL, qui sa vie durant a fait usage de son corps pour faire marcher ses affaires, qui, la guerre ( 1939-1945 ) durant a multiplié les relations et les amants allemands, mérite en effet de se voir honorer en « donnant » son nom à une rue de SAUMUR
J’ai retrouvé aussi le célèbre écrivain de romans policiers Émile Gaboriau qui a passé une partie de sa jeunesse à Saumur où il a fait ses études. Il situe son roman » la dégringolade » dans le Saumurois et à même nommé un des protagonistes » monsieur de Chenehutte »
Manque Noel TIJOU pour le stade
Et une rue au nom de la célèbre Gabrielle ? Il est vrai qu’obtenir l’accord doit être difficile…
Yves Robert, grand cinéaste est né à Saumur.
J. Goulet devrait d’ores et déjà acheter un rond-point pour sa postérité car avec lui on tourne en rond, on n’avance pas, on stagne.