Equitation. L’IFCE fait sa promotion au Salon International du Patrimoine

Cette année, le Salon International du Patrimoine a accueilli pas moins de 25 000 visiteurs. Parmi eux, grand nombre de professionnels, mais aussi des amateurs aguerris. L’IFCE (institut français du cheval et de l’équitation) était également. « Le savoir-faire des selliers et le travail du charron y étaient mis à l’honneur. Michel Charrier, Meilleur Ouvrier de France et formateur en sellerie à l’IFCE, a présenté la couture à la soie de sanglier, geste technique et emblématique de la fabrication des harnais canoniques. Philippe Roche, agent IFCE et expert en patrimoine hippomobile au Haras national d’Uzès, a démontré de son côté la complexité d’une roue de voiture hippomobile en démontant et remontant une roue pédagogique réalisée pour l’occasion par Eric Barriller, charron », développe l’IFCE. Une part du patrimoine Saumurois y était également présent puisqu’une réduction de voiture hippomobile réalisée dans le cadre de l’exposition itinérante « A la croisée des mondes du cheval : Les Haras nationaux et le Cadre noir » (relire notre article), et une réduction de selle à piquer étaient présentées. « Au cours du salon, des conférences sur le thème des « Passeurs », ont été organisées par Honorine Tellier, responsable de la médiathèque du site IFCE de Saumur. Le thème faisait écho à la fameuse collection d’ouvrages relatant la mémoire orale et les extraits de vie des écuyers du Cadre noir », poursuit l’IFCE. Des échanges autour de la transmission au cœur de « la mission de conservation dictée par l’inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO de l’Equitation de tradition française. »

Créer des liens pour une réflexion partagée

Pour l’établissement enfin, ce rendez-vous a été l’occasion de tisser de nouveaux liens pour réfléchir de manière commune sur la question de la préservation du patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel. L’établissement commente : « La rencontre avec de nombreuses personnes a permis d’enrichir les réflexions autour de la préservation et la transmission du patrimoine. Il favorise la mise en commun de problématiques communes à tous les acteurs investis d’une mission de conservation. Les moments d’échange autour des différents systèmes de fonctionnement organisationnel et stratégiques, propre à chacun, et les problématiques autour des métiers d’art et leurs rares représentants sont précieux pour tous. Des partenariats se profilent dans cette volonté toujours ardente de faire connaître et valoriser le patrimoine équestre français. »