Les Français demandent de la fermeté pour ne plus subir la pression migratoire.
Pour répondre à cette forte attente, le gouvernement a préféré « le en même temps » expliquant d’un côté octroyer un droit à la régularisation aux clandestins et d’un autre prétendre adopter un « arsenal juridique ferme ».
La vérité est que ce texte ne répond aucunement aux enjeux de notre Nation : durcir les conditions de maintien sur notre sol et celles des expulsions, atténuer les effets du regroupement familial, restreindre le droit du sol auraient dû mériter toute l’attention du gouvernement.
Car nous ne pouvons plus continuer à assister, impuissants, aux attaques qui se déroulent sous nos yeux.
La régularisation massive et l’obtention d’un droit à régularisation étaient deux lignes rouges annoncés dès les débuts de l’examen du texte au Sénat.
Hier, le vote de la motion de rejet est devenu inéluctable compte tenu de la teneur des débats en commission des lois ayant considérablement dénaturés les apports du Sénat.
A l’image de ce qui s’est passé ce jeudi au sein de l’hémicycle, aucun débat n’aurait été possible. Sans compter le nombre très important d’irrecevabilité d’amendements.
J’ai déposé près de 50 amendements sur le texte pour œuvrer à rétablir la fermeté nécessaire au regard de la situation du pays.
Je ne prendrai qu’un seul exemple très représentatif. J’avais déposé un amendement pour demander des explications au gouvernement sur la répartition des clandestins partout dans le pays mais celui-ci a été déclaré irrecevable ! Dans ces conditions, nous n’aurions eu aucune marge de manœuvre face à la volonté du gouvernement de donner des gages à la gauche.
Dans ces conditions, le vote de la motion de rejet présente tout l’intérêt de repartir d’une version plus exigeante et ferme dans l’intérêt de la France et des français.
J’ai pris toute la mesure de mon rôle de député hier par mon vote. Nous ne pouvons pas nous taire. Il fallait dire au gouvernement que la situation du pays est inquiétante et qu’il faut réagir tout de suite et ne pas continuer à subir la vague migratoire incontrôlée. »
* La commission mixte paritaire (CMP) est une commission composée de sept députés et sept sénateurs pouvant être réunie à l’initiative du Premier ministre, ou depuis 2008 à celle des présidents des deux assemblées conjointement pour les propositions de lois, en cas de désaccord persistant entre les assemblées sur un projet ou une proposition de loi. Elle a pour mission d’aboutir à la conciliation des deux assemblées sur un texte commun. En savoir plus
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Commentaires 3
C’est quoi, la pression migratoire ? Personnellement, ne l’ayant jamais ressentie, je ne peux pas en donner une définition. J’habite à Saumur centre, je vois des personnes de différentes couleurs et je me dis que, dans un monde où, au-dessus de nos têtes, des spationautes font le tour de la terre en 90 minutes, le monde de demain sera métissé ou sera retourné à la barbarie.
Comment Mme Blain sait ce que veulent les Français ? est-elle déjà venue aux restos du cœur ? Elle fait partie de aristos de la République avec leurs privilèges de plus en plus insupportables pour une population qui a froid et qui a faim.Cette loi sur l’immigration, c’est du pipeau pour faire oublier le racket sur les retraites !
A priori Monsieur Lenoir, vous ne la connaissez pas. Elle est venu plusieurs fois et la dernière en date … il y a moins de 3 semaines ! >>> https://www.annelaureblin.fr/sur-le-terrain/article/avec-les-benevoles-des-restos-du-coeur