Avec AFP
Le ministère de l’Éducation a détaillé dans un guide envoyé aux collectivités volontaires l’expérimentation de l’uniforme à l’école, au collège et au lycée, rappelant son objectif d' »améliorer le climat scolaire ». Ce guide de quatre pages, dévoilé par l’Opinion, détaille « l’accompagnement à la mise en oeuvre d’une tenue vestimentaire commune dans les écoles, les collèges et les lycées publics volontaires ». « Le port obligatoire d’une tenue vestimentaire commune concerne uniquement les élèves – et non pas les enseignants – et s’applique nécessairement à l’ensemble des classes de l’école, du collège ou du lycée volontaire », est-il écrit dans ce document envoyé aux collectivités volontaires pour expérimenter l’uniforme dans leurs établissements. « Cette démarche vise en tout premier lieu à renforcer la cohésion entre élèves et à améliorer le climat scolaire », explique la rue de Grenelle.
« Une atmosphère de travail et d’égalité »
Selon le ministère, « le port d’une tenue vestimentaire commune est susceptible de créer une atmosphère de travail et d’égalité au sein de l’établissement ». C’est aussi « un moyen de valoriser l’image de l’école et de l’établissement en créant un sentiment d’appartenance et d’unité entre les élèves », selon le document. L’uniforme évite « toutes formes d’inégalités et de prosélytisme ». Il peut « offrir des conditions de socialisation où les différences sociales se réduisent et permet de lutter contre le règne de l’apparence », ajoute-t-on. « Dès lors que le port d’une tenue scolaire est inscrit au règlement intérieur, les élèves et leurs familles doivent s’y conformer », prévient-on.
A la charge de la collectivité
Dans le détail, le ministère évoque « un trousseau dont la composition est déterminée localement et au cas par cas en étroite collaboration avec la collectivité territoriale et après échanges avec le prestataire ». Il s’agit « notamment de déterminer le type de pièces, la qualité des vêtements et leur quantité en fonction de l’âge des élèves, ainsi que les modalités de leur personnalisation par l’apposition du nom et/ou du logo de l’établissement. Ces trousseaux doivent naturellement respecter les principes de neutralité et de laïcité ». Côté financier, le ministère affirme qu' »afin de ne pas faire supporter aux familles le coût financier de la mise en œuvre de cette expérimentation, la fourniture des trousseaux est prise en charge par les collectivités locales qui peuvent bénéficier d’un appui financier du ministère ». Le ministère procèdera à une « évaluation de l’expérimentation » et « à un appel à manifestation d’intérêt auprès des chercheurs des disciplines de sciences humaines et sociales ».
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Commentaires 1
12 millions d’élèves X 200 euros par trousseau = 2,4 milliard d’euros / an.
Dans un pays hautement endetté. Et pour quel gain, aucun , c’est sans intérêt sauf satisfaire une lubie ridicule de quelques faussement nostalgique d’une époque qui n’a jamais existé.