En France, le sentiment d’insécurité de l’emploi est le plus marqué chez les hommes (44 % contre 31 % des femmes), ainsi que chez les membres de la génération Z âgés de 18 à 24 ans (43 % contre 33 % des plus de 55 ans). Par secteur d’activité, les salariés de l’immobilier (54 %), des médias et de l’information (47 %), des transports, de la logistique et de l’industrie (46 %) sont les plus nombreux à se sentir en insécurité dans leur emploi. A l’inverse, les travailleurs de l’éducation et de la santé sont près de la moitié à se sentir en sécurité dans leur travail actuel (49 %). En outre, les salariés travaillant uniquement à distance sont ceux qui se sentent le plus en insécurité dans leur emploi : plus de la moitié d’entre eux font part de ce sentiment (55 %), contre 38 % de ceux en 100% présentiel et 34 % en mode hybride. A noter également que les travailleurs exerçant au sein d’une grande entreprise de plus de 1 000 salariés ne sont que 27 % à se sentir en insécurité dans leur emploi, alors qu’ils sont 43 % pour les employés de PME (entre 10 et 249 salariés).
L’incertitude économique accentue le sentiment d’insécurité professionnelle
Près de 7 travailleurs français sur 10 (68 %, loin de la moyenne européenne de 57 %) pensent qu’aucune profession ne sera épargnée par l’incertitude économique actuelle. Un ressenti qui est plus fortement partagé par les collaborateurs âgés de 35 ans et plus (71 % contre 64 % des 18-34 ans). Au niveau des secteurs d’activité, c’est tout particulièrement le cas chez les salariés évoluant dans l’industrie (75 %), le commerce (73 %), le transport et la logistique (72 %), contrairement à ceux des médias et de l’information (56 %). Si au niveau monde, près d’un travailleur sur quatre (23 %) estime que, d’ici cinq ans, le recours à l’IA sera la norme dans son secteur d’activité et aura pour effet de réduire les tâches manuelles, les Français comme les Européens ne sont que 14 % à exprimer ce sentiment. Un chiffre qui est, néanmoins, plus important chez les hommes (16 % contre 10 % des femmes), chez les jeunes de 18 à 24 ans (19 % contre 12 % des 25 ans et plus), chez les collaborateurs exerçant dans le secteur de la finance (21 %), des services professionnels (20 %), de l’informatique, des télécommunications et de l’industrie (18 %).
La sécurité de l’emploi : un critère essentiel pour les Français
La sécurité de l’emploi est primordiale pour les travailleurs français : elle arrive en deuxième position des critères les plus importants dans un travail pour 40 % d’entre eux, loin derrière cependant le salaire (66 %) mais avant le plaisir au travail (37 %), la flexibilité des horaires (31 %) et l’évolution de carrière (30 %). A noter que la sécurité de l’emploi prend de l’importance de façon proportionnelle avec l’âge des collaborateurs : alors que pour les 18-24 ans, elle se positionne en quatrième position parmi les critères les plus importants pour eux dans un emploi (29 %), elle arrive en deuxième place chez les répondants de 55 ans et plus, avec près d’1 sur 2 qui l’affirme (47 %). Pour les moins de 34 ans, après le salaire, c’est le plaisir au travail qui prime (37 %), suivi par la progression de carrière (34 %). Les salariés français sont 61 % à se dire satisfaits de la sécurité de l’emploi chez leur employeur actuel (la moyenne mondiale étant de 65 %). Néanmoins, l’étude révèle que ceux travaillant dans les médias et les métiers de l’information sont de loin les moins satisfaits, avec à peine plus d’une personne sur trois se sentant en sécurité dans son emploi (35 %). C’est deux fois moins que les salariés exerçant un métier dans l’éducation et la santé (70 %). L’étude indique également que travailler uniquement à distance amène à être moins satisfait de son employeur en matière de sécurité de l’emploi (46 %) par rapport à leurs collègues en présentiel (61 %) ou en mode hybride (65 %). Ils sont d’ailleurs plus de la moitié à envisager de faire plus d’heures supplémentaires (51 %) pour « sécuriser » leur emploi, contre 33 % pour les travailleurs en mode hybride et 27 % pour ceux sur site. Ainsi, alors que le monde s’adapte au fur et à mesure au travail hybride et que de nombreux collaborateurs souhaitent travailler à distance, l’un des défis des employeurs est de conserver la satisfaction de leurs salariés vis-à-vis de la sécurité de l’emploi.
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Demain matin, le temps sera couvert sur l’ensemble du territoire de l’Anjou. Le mercure sera compris entre 3 et 4 degrés. Dans la journée, des précipitations sont annoncées et elles devraient durer jusque dans la soirée. Il fera 7 à 9 degrés dans l’après-midi et il fera plus doux encore en fin de journée, avec des températures au dessus des 10 degrés.
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