Distré. L’espace de santé n’a pas encore trouvé tous ses médecins. En demandent-ils trop ?

La commune de Distré s’était engagée dans la construction d’un nouvel espace de santé, visant à accueillir des professionnels divers sur le territoire et ainsi assurer un service de soin à la population. Les travaux avaient été lancés au début de l’année (relire notre article). Aujourd’hui, l’espace santé, situé à côté de l’école des Vignes, est en service. Il reste encore quelques travaux à mener sur les extérieurs. Ces derniers seront réalisés au printemps prochain. Le site comprend 5 cabinets médicaux. « A ce jour, sont présents : un cabinet d’infirmières avec Sarah Nivelle et Lucie Leroi (02 41 40 41 54) ; une ostéopathe, Mathilde Planchard (07 88 77 81 82) et une psychologue, Estelle Arnaud (07 86 34 75 49) », indique la commune de Distré dans son dernier bulletin d’informations. Manque encore des médecins généralistes et ceux-là semblent se faire prier et désirer comme l’explique la collectivité. « Nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente avec des médecins prêts à venir s’installer. Ils se montrent très exigeants sur les conditions. Pour votre information, il nous est demandé de mettre à disposition les cabinets gratuitement, de financer le matériel et de prendre en charge pendant 3 ans le loyer du logement privé. Si nous sommes prêts à faire un effort financier pour doter Distré de médecins, il faut toutefois rester raisonnable, d’autant plus que ces professionnels ont juste à mettre leur plaque pour remplir leur carnet de rendez-vous. Malheureusement, des communes en désespoir cèdent à ces demandes. Nous continuons donc nos recherches. » Il est vrai que les médecins généralistes sont particulièrement recherchés et attendus dans bon nombre de territoires. Ces projets communaux visent à lutter contre les déserts médicaux, mais encore faut-il réussir à « draguer » ces professionnels de santé. En demandent-ils trop ? Ont-ils mieux ailleurs ? Peut-être la réponse se trouve-t-elle un peu entre les deux et n’est qu’une question d’offre et de demande. Affaire à suivre donc…