Doué-en-Anjou. Le Bioparc, acteur majeur de la protection des animaux dans le monde

Protéger les espèces menacées est dans l’ADN du Bioparc de Doué-en-Anjou. En 2021, le Bioparc et sa fondation Bioparc Conservation ont reversé 321 350 euros à 27 associations de terrain à travers le monde. Chacune d’entre elles contribue à préserver les espèces en danger et leur écosystème, en collaboration avec les communautés locales : Association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger/ASGN ; Réserve Écologique de Chaparri ; Antongil Conservation ; Programa Conservación Cóndor Andino ; Sumatran Tiger Trust (PKHS) ; Proyecto Eremita (Zoo Jerez) ; PNT- Parc National De Tlemcen ; ONG Moyo (Kenya) ; Proyecto WASHU ; Friends of Rhino ; Instituto Arara Azul ; Committee Against Bird Slaughter (CABS) ; SOPTOM-CRCC ; Snow Leopard Trust ; Red Panda Network ; Okapi Conservation Project ; Nature En Occitanie ; Grevy’s Zebra Trust ;- Asociación Civil Armonía ; Réserve de Gueumbeul (Sénégal) ; Hegalaldia ; Centre de Sauvegarde de la Faune sauvage 64 ; Cheetah Conservation Fund (CCF) ; AFdPZ – Association Française des Parcs Zoologiques ; Amigos del Pericon (Espagne) ; Conservatoire d’espaces naturels de Provence Alpes Côte d’Azur – CEN PACA ; Proyecto Mono Araña / Spider Monkey Project.

Plus de 3 millions d’euros depuis 2001

Le Bioparc s’engage aux côtés de peuples du monde pour la protection de la biodiversité sauvage, en soutenant des Projets Nature. Portés par des acteurs locaux, les Projets Nature répondent aux besoins des écosystèmes et des hommes, pour favoriser une cohabitation positive et durable. « Les Projets Nature sont financés grâce aux visites au Bioparc, aux partenaires que nous mobilisons et par les dons à notre Fonds de dotation Bioparc Conservation. Ils reçoivent également notre accompagnement et notre expertise. Pour certains d’entre eux, nous créons un lien direct entre les animaux nés au Bioparc et les populations sauvages en les réintroduisant dans la nature. Ensemble, nous agissons pour la préservation de la faune et des habitats naturels tout en permettant aux hommes qui vivent près d’eux d’en récolter les bénéfices », détaille le bioparc. A ce jour, le Bioparc est le 1^er des zoos donateurs par rapport à ses ressources avec plus de 20 Projets Nature soutenus en direct et un soutien annuel aux projets de préservation d’espèces de l’Association Française des Parcs Zoologiques. Ce sont plus de 3 millions d’euros qui ont été versés depuis 2001.

Historique

Le 1^er engagement du Bioparc date du début des années 1980, lorsque Pierre Gay se rapproche de la Ligue pour la Protection des Oiseaux pour la sauvegarde des vautours en France. Dès lors, Pierre Gay confie les jeunes vautours nés au zoo aux programmes de réintroduction du vautour fauve et du vautour moine et recueille les oiseaux blessés incapables de voler. En 1986, Pierre Gay part découvrir en Inde les actions de la fondation américaine Snow Leopard Trust en compagnie de sa fondatrice Helen Freeman. Il apprend auprès d’elle l’importance de considérer et d’aider les populations locales pour sauvegarder la nature. Deux autres voyages seront décisifs : Madagascar avec la création en 1999 de l’ONG Antongil Conservation dédiée à la protection de la forêt, et le Niger pour la sauvegarde du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest. Pour marquer son engagement, le zoo soutient 40 Projets Nature pour son 40^ème anniversaire en 2001. Entre 2002 et 2006, il organise 3 forums internationaux pour favoriser la rencontre entre les porteurs de projets sur le terrain et la communauté zoologique. Pierre Gay devient alors un référent moteur pour l’implication des zoos européens en conservation in situ. Depuis, le Bioparc soutient directement des Projets Nature qui ont tous en commun d’être portés par des acteurs locaux et de répondre aux besoins de la biodiversité et des hommes. Il apporte également un soutien financier aux projets de préservation d’espèces menacées choisis par l’Association Française des Parcs Zoologiques.