Les saisons se suivent et, finalement, se ressemblent. Comme dans une mauvaise série essoufflée, livrée à des scénaristes en mal d’inspiration pour renouveler l’intérêt, la stimulation du fil originel. « Canicule », énième épisode, vient de s’achever dans le cœur de septembre, mettant en exergue le changement climatique et l’urgente nécessité d’agir. De faire acte, à l’échelle planétaire mais également au plus près, dans nos villes minéralisées qui accumulent et restituent des chaleurs excessives et incommodantes. L’impact de ces épisodes de surchauffe doit être pris en compte, sans plus attendre, par les puissances publiques locales dans une réflexion actualisée et permanente, prioritaire, même en regard de projets validés, non encore réalisés et, aujourd’hui, obsolètes. La raison doit prévaloir sur toutes autres considérations au-delà des affichages politiques, dans un élan et une détermination manifestes, en opposition franche avec l’indigence générale et plus particulière de ceux qui revendiquent l’engagement écologique. Ramener la nature en ville pour le bien-être commun ne pourrait-il pas constituer le cœur battant d’un dessein vertueux et attractif pour les citadins du présent et ceux, peut-être séduits, de demain. La végétalisation de l’espace urbain à un sens, elle est porteuse de bienfaits agissant sur les émissions de gaz à effet de serre, la pollution, l’abaissement des températures (îlots de chaleur), la biodiversité et donc sur la santé morale et physique de tout ce qui respire.
Simple bon sens
Aux quatre coins de l’Hexagone, des élus multiplient les initiatives pour affronter la réalité, anticiper une correction inéluctable de l’urbanisation, garantir la primauté de l’action. Notre centre-ville est en déficit de verdure, d’arbres, d’ombre apaisante, de niches végétales propices à la flânerie, la rencontre, l’échange et le lien social. Nos grandes places pavées (Bilange et Saint-Pierre), particulièrement, sont des étuves, des aires hostiles impeuplées où se mouvoir et stationner est un véritable calvaire. Que faire, sinon chercher asile et suffoquer sous les bannes accueillantes des terrasses et consommer des gorgées qui n’étanchent en rien nos soifs de fraîcheur. Les villes jardins ont vocation à essaimer les territoires. L’idée se répand au fil des digressions climatiques prises en considération par des édiles convaincus du nécessaire bien-être de leurs populations et de la potentielle recrudescence de l’attractivité de leurs cités. Même si le bon sens n’est généralement soumis à aucun calcul, il n’est pas interdit d’en chercher le profit pour le bien commun.
Georges Chabrier
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Commentaires 6
Il faut quand même laisser le temps aux arbres de pousser aussi bien sur Saint Pierre que, plus modestement, sur la place Bilange.
Qui peut m’expliquer que quand les médias n’arrêtent pas de seriner que le mois de juillet 2023 aura été le plus chaud de tous les temps, alors que la dernière semaine de ce fameux mois de juillet, ma chaudière s’est rallumée ( c’est vrai que que j’ai une malade à la maison, pour qui il faut une température constante). Merci d’utiliser le terme De DÉRÈGLEMENT, plutôt que réchauffement qui lui est cyclique.
Si vous n’êtes pas capable de faire la différence entre le climat de la terre et la météo locale on ne peut rien pour vous.
Mon frère en région parisienne s’est retrouvé dans la même situation (photos a disposition si vous voulez, donc pas très local🤗) le réchauffement comme je l’ai écrit, c’est cyclique ,exemple en Alsace au XIV éme siècle, ou au contraire la période glaciaire sous le règne de Louis XIV, où le vin gelait dans les barriques.c’est donc bien un DÉRÈGLEMENT qu’il faut combattre car il se retrouve trop souvent à cause des erreurs humaines.
Oh que si je sais faire la différence, mais je sais reconnaître MOI, les incohérences des météorologues. Penchez vous un peu sur l’histoire de la terre.
Papy que n’a pas tort , bien souvent les météorologues sont à côté des prévisions…… et des réalités…… encore cette semaine sur les pays de Loire…..