« On démarre l’année avec un effectif prévisionnel de 80 élèves, puis on plonge à 60, suffisant pour déclencher un remue-méninges bureaucratique aboutissant à la fermeture d’une classe, et un regroupement des classes sur Grézillé.
Mais rebondissement ! Nos petites têtes blondes (et brunes, et rousses) semblent avoir repris le chemin de l’école puisque l’effectif grimpe aux alentours de 78.
Mais bien sûr, qui dit « nouveau nombre » dit « mobilisation parentale ». Et là, on applaudira l’effort collectif des parents et leurs RPE. Tous ensemble, tel un cast de série télé aux retournements improbables, ils ont fait basculer le conseil municipal de Gennes Val de Loire, qui a voté l’annulation du regroupement des deux écoles, et cela à l’unanimité.
Cependant, il reste trois petites embûches : trois classes pour quatre et 25 élèves par classe ! Si vous pensiez que l’aventure s’arrête là, détrompez-vous. On parle d’une possible affectation de moyens – pour les non-initiés, il s’agit d’un joli terme pour signifier un soutien supplémentaire, généralement humain.
Mais la grande question reste : combien sommes-nous au final ?
L’arithmétique scolaire, comme vous l’aurez remarqué, ressemble plus à un art divinatoire. La mairie annonce 82, les directrices en ont 75 et la DDEN 71. Finalement, 76 élèves sont inscrits, du moins jusqu’à ce que l’IEN vienne, à l’ancienne, « compter les têtes » à la rentrée.
Espérons juste qu’aucun ne soit absent pour cause de rhume ce jour-là !
Pour les deux années à venir, on table sur 80 élèves, mais ne vendons pas la peau de l’ours.
Une certitude toutefois : ce RPI a besoin de ses deux écoles et de ses quatre classes.
La mairie avait fièrement proclamé son engagement à maintenir les écoles des deux villages lors d’un discours à la fête « Rendez-vous en septembre ». Pourtant, à trois jours de la rentrée, un mystérieux modulaire se dresse encore, et le bus scolaire semble prendre un chemin inexploré.
En bref, chers élèves et parents, préparez-vous à une année palpitante !
Et souvenez-vous : ce n’est pas le nombre qui compte, mais la qualité de l’éducation. Ou du moins, c’est ce qu’on aime se dire. »
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