Info du Gouvernement : Lancement d’une campagne de valorisation du métier d’Assistant de régulation médicale

Le métier d’Assistant de régulation médicale (ARM) bien que peu connu, a pourtant un rôle déterminant et de premier plan dans le parcours de soin du patient, en situation d’urgence ou non. Les ARM sont en effet les premiers à décrocher un appel émis vers le 15. Ils sont dans ce cadre amenés à orienter au mieux les patients selon les urgences et dans de brefs délais. En cela, ils contribuent à limiter les passages aux urgences évitables. Les ARM jouent ainsi un rôle clé pour tenir l’objectif fixé par le président de la République de désengorgement de ces services d’ici la fin de l’année 2024. Aujourd’hui, les besoins en ARM se font de plus en plus croissants pour répondre au mieux aux enjeux de la régulation médicale. C’est pourquoi, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a souhaité lancer ce 15 mai 2023, une campagne de valorisation du métier d’ARM pour mettre en lumière son rôle essentiel. De nombreuses opportunités existent avec 700 places ouvertes dans 19 centres de formation (CFARM) partout en France métropolitaine et dans les Départements et régions d’Outre-mer (DROM). Derrière l’hashtag #Le15recrute, cette campagne a pour ambition de susciter de nouvelles vocations et de renforcer la visibilité du métier d’ARM auprès des jeunes en recherche d’orientation et des personnes en reconversion professionnelle.

A propos de la campagne

Pour mieux faire connaître et valoriser le métier d’Assistant de régulation médicale, une campagne de communication est lancée ce 15 mai 2023 pour donner envie aux jeunes et aux personnes en reconversion de s’inscrire dans une formation enseignée en CFARM. Le parti-pris de cette campagne est de mettre en avant le caractère stimulant, valorisant et accessible du métier d’ARM, qui s’exerce au sein d’un collectif de professionnels (médecins, urgentistes, etc.), dont les missions sont complémentaires. Un dispositif de communication s’adressant à deux cibles – jeunes et profils en reconversion – est déployé :
– sur les réseaux sociaux ;
– sur le site du ministère de la Santé et de la Prévention ;
– via des vidéos témoignages réalisées en partenariat avec le média digital Konbini (profils : étudiant, formateur en CFARM et personne en reconversion professionnelle) qui seront diffusées à partir du 30 mai 2023 ;
– via une vidéo immersive au sein du SAMU 93, réalisée en lien avec l’AP-HP.
Cette campagne de visibilité est également relayée par de nombreux partenaires institutionnels du ministère, via un kit de communication dédié : Agences Régionales de Santé (ARS), ONISEP,
Centre Inffo, Union Nationale des Missions Locales (UNML) et le réseau Pôle Emploi.

Comment devenir ARM ?

Pour renforcer la qualité de la régulation médicale au sein des centres 15, une formation qui permet l’acquisition d’une certification est obligatoire depuis 2019 pour exercer la profession d’ARM. La certification d’Assistant de régulation médicale (ARM) est délivrée par l’un des 18 (19 dès janvier 2024) Centres de formation d’assistants de régulation médicale (CFARM), répartis dans la
quasi-totalité du territoire, au nom du ministère de la Santé et de la Prévention, dont un à Angers. La formation est accessible aux titulaires du baccalauréat (une copie de l’inscription au baccalauréat suffit pour se présenter aux sélections à l’entrée des CFARM) ; aux personnes justifiant de 3 ans d’expérience professionnelle à temps plein. Les candidats doivent être âgés de 18 ans au moins au 31 décembre de l’année d’entrée en formation. Elle dure 11 mois et se répartit en 1 470 heures à part égale entre enseignement théorique et stages (5 semaines de stage de découverte et 16 semaines de stage pratique). La formation est également accessible en apprentissage selon les CFARM. L’acquisition de 4 blocs de compétences est nécessaire pour la valider :
1) traitement d’un appel dans le cadre du SAMUCentre 15 ;
2) mobilisation et suivi des moyens opérationnels nécessaires au traitement de la demande sur décision médicale ;
3) traitement des informations associées à la régulation, la qualité, la sécurité et à la vie du service ;
4) appui à la gestion des moyens lors de la mise en œuvre de dispositifs prévisionnels de secours, en situation dégradée et en situation sanitaire exceptionnelle.
La validation de ces 4 blocs de compétences intervient par le biais d’évaluations de connaissances, d’études de cas, de mises en situation et d’évaluations des compétences en stage.

Infos pratiques : Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du ministère de la Santé et de la Prévention ou sur le site Unarm.fr : rubrique Formation.