« Durant le mois de mars 2023, le campus Victoire de l’université de Bordeaux a ainsi vu ses locaux occupés et totalement saccagés pendant 10 jours.
Et ces 10 jours occasionneront un coût de plus d’un million d’euro de frais de réparation pour le contribuable et une fermeture de l’établissement pour rénovation durant plusieurs mois (jusqu’au mois de septembre 2023).
L’université de Caen a également connu le même sort, ses locaux ont été occupés et dévastés pendant un mois par une dizaine d’individus dont seulement deux étaient étudiants dans cet établissement. Il est également possible d’évoquer les campus d’Aix-Marseille Université, de Saint-Etienne, de Rennes 2, de Lyon 2, de Grenoble ou encore de l’université Toulouse Jean-Jaurès occupée jusqu’au 1er mai.
A l’origine de ces manifestations de violence, une poignée d’étudiants militants ou de personnes totalement extérieures aux établissements usant de prétextes politiques pour interdire arbitrairement les accès des bâtiments aux étudiants, aux enseignants et plus largement à l’ensemble des personnels.
Les nuisances sont bien réelles puisque ces agissements perturbent le bon fonctionnement du service or le blocage d’une université par des personnes qui y sont étudiantes ou par des éléments extérieurs ne relève pas aujourd’hui d’une infraction pénale. Ni l’intrusion dans une université pour y troubler l’ordre public, ni le fait d’en perturber le fonctionnement ne sont constitutifs d’un délit.
C’est pourquoi, j’ai déposé, avec de nombreux collègues Les Républicains, une proposition de loi pour permettre aux forces de l’ordre l’accès à l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de mettre fin aux navrantes et scandaleuses situations de blocage des Universités., » explique Anne-Laure Blin
Lien vers la Proposition de loi : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1222_proposition-loi
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 1
Heureusement que des élus compétents arrivent par leur travail à s’opposer à ces actions inadmissibles qui perdurent depuis 68!
J’espère que votre travail sans relâche portera ses fruits, Madame le Député.