Un Français sur deux (52%, en baisse de 3 points par rapport à 2022) se sent concerné par le sujet de l’inclusion, les jeunes de moins de 35 ans (62%), les titulaires d’un diplôme supérieur à Bac+2 (58%) et les femmes (56%) y sont les plus sensibles. Preuve de leur intérêt, les trois quarts (75%) sont capables d’identifier au moins une dimension ou population concernée par l’inclusion. Ce terme est en premier lieu associé par les Français au handicap (44%, + 4 points) et aux personnes LGBTQ+ (39%, +7 points). L’apparence physique (31%, +4 points) et l’origine (30%, +3 points) viennent dans un deuxième temps mais progressent également dans l’esprit des Français. Plus de la moitié de la population (stable à 56%) juge que la société française est inclusive, et ce sont les jeunes qui expriment le plus ce constat (62%). En outre, ils estiment à 60% qu’il y a assez d’actions menées en faveur de l’inclusion en France. Pourtant, selon les Français de nombreuses discriminations existent encore au sein de la société. En effet, la quasi-totalité d’entre eux (stable à 96%) identifie au moins un domaine sujet à des discriminations. Plus inquiétant, ils sont 84% à prétendre qu’il y a des discriminations dans au moins la moitié des domaines testés. Le handicap (86%, -2 points), l’apparence physique (86%, +2 points), l’origine ou la race supposée (85%, -1 point), l’âge (82%, +1 point), ainsi que l’orientation sexuelle et l’identité de genre (81%, + 1 point) sont les discriminations que les Français relèvent le plus. Concernés et informés, la majorité des citoyens (58%) affirme lutter quotidiennement contre les discriminations, les femmes (63%) et les jeunes (68% des moins de 35 ans) semblent s’impliquer davantage.
La vie personnelle, un sujet encore tabou en entreprise
Deux salariés sur trois (65%) estiment que leur entreprise est inclusive et ils sont plus de la moitié (59%) à constater qu’elle a instauré une politique d’inclusion pour lutter contre les discriminations. La mise en place d’une telle politique est d’autant plus importante qu’ils sont près de la moitié (45%) à affirmer que lorsqu’ils postulent un emploi, l’action menée par l’entreprise en matière d’inclusion est un critère important, c’est tout particulièrement le cas chez les jeunes de moins de 35 ans (52%). En cette période de guerre des talents, les entreprises ont donc tout à gagner à promouvoir l’inclusion d’autant plus que selon près de trois Français sur quatre (73%), elle est perçue comme une richesse tout en étant un facteur d’innovation (62%) et de performance (60%).
L’entreprise, un lieu de discrimination
Cependant, à l’image de la société, les entreprises ne sont pas imperméables aux discriminations. Bien que 67% des salariés déclarent pouvoir être eux-mêmes dans leur entreprise, un quart y a déjà été victime de discrimination (25%), 28% en ont déjà été témoins tout comme ils craignent l’être à l’avenir (28%). Si une femme salariée sur trois (29%) a déjà subi de la discrimination au sein de son entreprise, les jeunes de moins de 35 ans sont encore plus touchés. En effet outre le fait qu’ils soient 36% à avoir été témoins de discrimination et que 38% redoutent l’être dans le futur, les jeunes sont plus d’un sur trois (34%) à en avoir été victimes. A noter également que plus de la majorité des travailleurs (62%) avoue que leur entreprise n’est pas représentative de la diversité de la société française. Au-delà de ces formes génériques de discriminations, et de façon plus insidieuse, de nombreux salariés déplorent le manque de liberté dont ils peuvent souffrir sur leur lieu de travail, avec certaines démarches qui sont particulièrement compliquées à réaliser. Ils éprouvent ainsi des difficultés à changer un jour de présentiel en télétravail (55%) ou à adapter leur temps de travail en cas de contraintes personnelles (52%). La parentalité, quant à elle, est vécue comme un frein à leur évolution professionnelle avec 59% qui considèrent qu’il est difficile d’obtenir une promotion au retour d’un congé maternité, paternité ou parental. De la même façon, il existe un certain tabou dans les entreprises concernant l’expression de la vie personnelle.
Concernant l’orientation sexuelle
C’est particulièrement le cas pour ce qui concerne l’orientation sexuelle et la religion dont respectivement 49% et 41% des Français n’osent pas parler. De plus, pour beaucoup, il n’est pas aisé d’évoquer avec leurs supérieurs hiérarchiques les sujets en lien avec leur santé mentale (58%) et physique (49%), ou encore leurs problèmes financiers (56%). Il est intéressant de remarquer que ce sont surtout les femmes qui éprouvent des difficultés à parler de leur vie personnelle (63%). Des éléments positifs sont tout de même à souligner. Bien que toujours majoritaires, les salariés sont de moins en moins nombreux à considérer que les entreprises en font trop peu en dehors de l’obligation légale pour intégrer les travailleurs en situation de handicap (66%, -9 points). A ce sujet, 56% (+3 points) des répondants soulignent que leur entreprise a mis en place des mesures pour garantir de bonnes conditions de travail à leurs salariés en situation de handicap. Dans cette même dynamique, ils ne sont plus que 54% (-6 points) à estimer que les entreprises agissent peu en faveur des salariés LGBTQ+.
Côté météo
Retour d’une météo plus clémente ce weekend avec des températures qui remontent progressivement. Samedi matin, il fera une dizaine de degrés et le ciel bien que nuageux sera sec. Dans la journée et en soirée, le ciel ne parviendra pas tout à fait à se dégager. Le soleil parviendra toutefois à percer de temps à autre. Il fera 14 à 15 degrés dans la journée et 12 degrés le soir.
Dimanche, même schéma avec un ciel entre soleil et nuage le matin et l’après-midi. En fin de journée il se dégagera et laissera place à l’azur du ciel. Côté mercure, il fera 4 à 5 degrés le matin et une quinzaine de degrés l’après-midi et en fin de journée.
Lundi, le temps sera au beau fixe avec 5 degrés le matin et jusqu’à 16 degrés dans la journée et le soir.
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