Pourquoi pose-t-il problème ?
Si nos papilles de font pas la différence entre le sucre et ce sirop, pour le corps, ça change tout ! D’abord le glucose est la forme la plus assimilable par le corps avec un index glycémique ultra-élevé (99 sur une échelle de 0 à 10). A titre de comparaison, le sucre blanc a un IG de 70. Mais le vrai problème vient du fructose, car en excès, il est métabolisé par le foie, avec un risque de transformation en graisse.
Consommé en petites quantités, il n’élève pas trop la glycémie ce qui est bien. Mais si on en mange beaucoup la machine s’emballe et les effets délétères prennent le dessus : augmentation des triglycérides, du cholestérol, du risque de diabète, de résistance à l’insuline, du syndrome métabolique, de surpoids et d’uricémie (taux d’acide urique dans le sang). Enfin il fait bondir le stress oxydatif, c’est-à-dire qu’il accélère le vieillissement des cellules.
A partir de 25 g par jour des effets néfastes sont clairement identifiés.
Au-delà de 50 g le risque cardiovasculaire et de surpoids augmentent : soit 2 cannettes de soda ( contenant du fructose), alors qu’il faudrait consommer un ou plusieurs kilos de fruits pour avoir le même résultat.
Comment l’éviter ?
La seule manière est de lire les étiquettes de façon à identifier les aliments qui en contiennent et à les proscrire. car il existe des références équivalentes qui ne renferment pas de glucose-fructose et qui sont faites avec du « vrai » sucre.
Par exemple, en magasin, on trouve des génoises garnies aux fruits dont la composition annonce en premier « sirop de glucose-fructose », suivi de « sucre » puis de « farine de blé », tandis qu’une référence similaire d’une autre marque rangée juste à coté contiendra du « sucre mi-blanc » suivi de « purée de pomme » et de « sirop de blé ». La deuxième version est largement préférable, même si ce n’est pas une raison pour en manger un quart de paquet.
Pour résumer :
– « Sirop de glucose-fructose » : à proscrire. Sur des étiquettes de produits importés, quand l’étiquette est en anglais, on peut également trouver la mention « high fructose corn syrup » ou HFCS ( HFCS 90 indique une proportion de 90% de fructose et 10 % de glucose, HFCS 55, 55% de fructose et 45% de glucose….)
– « Sucre » ou « sirop de sucre » : du sucre avec pour seul inconvénient leur surconsommation
– « Sirop de glucose » : du sucre à index glycémique très élevé, mais sans les effets problématiques du sirop de glucose-fructose »
Pourquoi ne pas préparer soi-même des biscuits pour le goûter des enfants en utilisant, par exemple, le sucre de coco ? L’intérêt du sucre de coco réside principalement dans son index glycémique qui est plus bas que celui du sucre de table. Il provoquera donc moins de pic glycémique après sa consommation, ce qui est une bonne chose pour les adultes, comme pour les enfants.
Il n’est pas question de priver les enfants de gâteaux, ce serait contre-productif, mais on peut leur donner le goût des pâtisseries de qualité, où le sucre n’est pas la seule saveur perceptible.
Idée recette : Barquettes chocolat
Pour 20 barquettes. Préparation 20 minutes. Cuisson : 20 minutes
Ingrédients :
2 œufs ( 110 g)
50 g de sucre de coco
50 g de farine T80
1 c à café d’arôme de vanille
Beurre pour le moule
Pour la ganache au chocolat :
100 g de chocolat noir
100 g de crème liquide entière
Préparation :
1/ Hachez le chocolat. Dans une casserole, portez à ébullition la crème. Versez la crème chaude sur le chocolat en trois fois, en mélangeant intimement. Réservez au frais dans une poche à douille
2/ Préchauffez le four à 180° C ( th6)
3/ Séparez le blanc des jaunes. Dans la cuve d’un robot, montez les blancs en neige.
4/ Parallèlement, fouettez les jaunes et le sucre de coco jusqu’à blanchir le mélange. Ajoutez la farine tamisée et l’arôme de vanille. Incorporez délicatement les blancs en neige dans la préparation.
5/ Versez la pâte dans le moule à barquettes beurré. Enfournez pour 20 minutes.
6/ A la sortie du four, faites un creux au centre de chaque barquette avec le dos d’une petite cuillère. Remplissez les barquettes de ganache au chocolat. Mettez au frais, le temps que la ganache fige.
A propos d’Anne Manteau
Votre bien être est au cœur de son accompagnement dans le respect de votre corps, de votre moral et votre vie sociale. « Mon ambition est de vous aider à (re)découvrir le plaisir de manger, grâce à une écoute attentive tout au long de votre suivi. »
Son site Internet : https://www.anne-manteau-dieteticienne.fr/
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