Alors que l’inflation demeure à un niveau important, s’élevant à 6,2 % sur un an en février 2023 selon l’estimation de l’Insee, beaucoup de Français réduisent leurs dépenses d’alimentation. Face à cette situation, le ministre des Solidarités vient d’annoncer un plan d’aide alimentaire à l’intention des personnes les plus précaires, afin qu’elles puissent avoir accès à une alimentation plus qualitative. Ce programme baptisé « Mieux manger pour tous » est doté d’un fonds de 60 millions d’euros. Le dispositif doit s’appuyer sur les associations et banques alimentaires, un processus moins complexe à mettre en place que le chèque alimentaire.
Un plan décliné à l’échelle nationale mais aussi locale
Le programme doit avant tout permettre aux associations d’aide alimentaire qui viennent en aide à 4 millions de personnes de s’approvisionner en denrées alimentaires plus écologiques et plus saines. Objectif : qu’elles puissent acheter des produits frais (fruits, légumes, légumineuses et produits non transformés) sous des labels de qualité tels que définis dans la loi EGalim issue des États généraux de l’alimentation en 2018 (labels bio, AOP, AOC, IGP, Label rouge, Pêche durable). « À l’horizon de la fin du quinquennat, nous souhaitons que les approvisionnements de l’ensemble des réseaux d’aide alimentaire soient conformes aux recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), notamment concernant les 5 fruits et légumes par jour », indique le ministère. Au niveau local, il s’agit de soutenir les alliances locales de l’alimentation entre producteurs, associations, bénéficiaires et collectivités et les projets alimentaires territoriaux, et de mettre en place différentes offres à destination des personnes concernées :
– des chèques verts et solidaires (comme il en existe déjà à Rennes ou à Dijon) ;
– des paniers verts et solidaires ;
– des ateliers verts et solidaires, pour donner des recommandations nutritionnelles et favoriser l’apprentissage de la cuisine.
Comment va fonctionner le dispositif ?
Concrètement, l’idée est de récupérer des fruits et des légumes invendus et dont la date limite de péremption est proche, puis de transformer ces aliments dans des ateliers pour fabriquer des confitures, des conserves ou encore des plats préparés. Enfin, de distribuer directement ces préparations aux familles les plus modestes via le réseau des banques alimentaires et des associations. Le fonds doit également permettre de créer un réseau d’approvisionnement avec des agriculteurs, qui pourraient participer au dispositif en créant des paniers et en les distribuant aux familles bénéficiaires. Le déploiement du programme est annoncé pour le printemps 2023, au niveau national avec les associations d’aide alimentaire et au niveau local. Pour rappel, environ 8 millions de personnes en France sont considérées comme étant en situation d’insécurité alimentaire. Ce plan d’aide devrait bénéficier à 4 millions de personnes.
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Commentaires 3
Est-ce qu’on va donner de l’argent au kssos pour qu’il puisse s’acheter des steack Charal? Non on va plutôt acheter tout les fruits et légumes pourris et invendable qu on peut trouver, en faire de la purée et ils auront plus qu’à aller le récupérer aux resto du coeur. Mdr.
#niklafrance#, #brûlertout#
Et vous laissez passer un commentaire tel que celui de Black block? Vous ne l’avez pas bien lu, il me semble.
@La rédaction , je sais que le kiosque est très ouvert à la liberté d expression , mais le commentaire de Black Block est particuluèrement indécent. Laliberté ne permets pas tout.