Peigné Fleurs, spécialiste de la vente en gros de fleurs coupées implanté au MiN depuis 1975, s’apprête à réaliser 5% de son chiffre d’affaires annuel ce 14 février. Côté roses, cette année particulièrement, l’enseigne s’attend à voir les prix se gonfler. « C’est une fête mondiale, tout le monde veut la même chose en même temps. Le marché fait face à des problèmes d’approvisionnement, liés à la forte demande et amplifiés par le réchauffement climatique, avec un début d’hiver très doux suivi d’intempéries venues fragiliser la fleur. Les prix ont subi une hausse de 40% depuis 2 ans. Le jour de la Saint-Valentin, le prix de la rose augmente de 3 à 4 fois en moyenne » explique David Cabin, directeur de Peigné Fleurs. Pour faire de cette journée cruciale une réussite, l’entreprise souhaite valoriser les tulipes, œillets, renoncules et autres variétés, en essayant de sortir du rouge traditionnel voulu en masse. Enjeu supplémentaire pour l’enseigne : participer au développement de la filière locale. « Dans le secteur de l’horticulture, la France représente à peine 5%. Le sourcing de fleurs françaises reste faible et les prix pas encore suffisamment compétitifs. C’est en soutenant ces producteurs français que le marché se développera ».
Tulipes, renoncules, anémones : les nouvelles stars de la Saint-Valentin
« Le jour de la Saint-Valentin, 70% des fleurs vendues chez les artisans fleuristes sont des roses rouges » souligne Vincent Sébilo, chargé de communication et animateur réseau chez FleuraMetz, grossiste français spécialisé dans la distribution de fleurs. Pour le groupe, cette journée représente la 3ème période la plus importante de l’année, après les fêtes de fin d’année et la fête des mères. La hausse des prix et la difficulté d’approvisionnement encouragent également le grossiste à mettre en avant d’autres variétés de fleurs rouges de saison, comme la tulipe, la renoncule et l’anémone. Toujours avec un maître mot : « encourager les consommateurs finaux à préférer les commerçants indépendants aux grandes surfaces » conclut Vincent Sébilo.
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