La carte scolaire pour le département de Maine-et-Loire a été dévoilée ce jeudi 2 février 2023. Elle précise notamment les ouvertures et fermetures de classe prévues pour la rentrée de septembre prochain. A noter que depuis 2017, le département a perdu près de 5 200 élèves. Pour la prochaine rentrée, ce sont plus de 750 élèves en moins qui sont pour le moment prévus. Le syndicat enseignant UNSA 49 détaille les mesures décidées au titre de l’évolution des effectifs : « 36 ouvertures (démographie + ajustements classes dédoublées REP et REP+ et les limitations des classes de GS, CP, CE1 à 24 élèves) et 74 fermetures (démographie + ajustements classes dédoublées REP et REP+ et les limitations des classes de GS, CP, CE1 à 24 élèves). » Quelle situation en Saumurois ?
Saumurois :
– ST CYR EN BOURG (primaire) : -1 (fermeture à suivre)
– MONTSOREAU (primaire) : -1
– SAUMUR (L’Arche d’Orée-maternelle) : -1
– SAUMUR (Ch.Perrault-Elémentaire REP) : -1/+1 (dédoublement GS-CP-CE1)
– SAUMUR (Le Clos Coutard-primaire) : +1
– SAUMUR (Les Violettes-primaire REP) : -1/+1 (dédoublement GS-CP-CE1)
– VARRAINS (R. Clémot-primaire) : -1,25 (-0,25 de décharge)
– VILLEBERNIER (J.Darchis-primaire) : -1 (fermeture à suivre)
– VIVY (La Vetusienne-primaire) : -1 (fermeture à suivre)
Douessin et Gennois :
– ANTOIGNE (Les Hirondelles-primaire) : -1 (fermeture à suivre)
– BRISSAC-QUINCE (Les Jardins-élémentaire) : -1 (fermeture à suivre)
– SAULGE L’HOPITAL (La Capucine-primaire) : -1 (fermeture à suivre)
– ST MACAIRE DU BOIS (Les Acacias-primaire) : -1
– GENNES (J. Verne primaire) : -1,17 (-0,17 de décharge)
– ST GEORGES DES 7 VOIES (La Sansonnière-élémentaire) : -1
– LOUERRE (H. Yves-maternelle) : -1
Baugeois :
– CHEVIRE LE ROUGE (Les Tournesols-Primaire) : -1
– LE VIEIL BAUGE ( (Le Cèdre Bleu-primaire) : -1,25 (-0,25 de décharge)
– BEAUFORT-en-VALLEE (Le Château-maternelle) : -1
– BEAUFORT-en-VALLEE (Le Château-élémentaire) : +0,17 (+0,17 de décharge)
– JARZE (Le Grand Noyer-Primaire) : -1,17 (-0,17 de décharge)
– LONGUE (R. Renard-élémentaire) : -1 (fermeture à suivre)
– MAZE (M. Pagnol-élémentaire) : -1
– VERNOIL LE FOURRIER (O. Blanchet-primaire) : +1
– LA MENITRE (M. Genevoix-élémentaire) : -1
Des postes insuffisants pour l’UNSA
A l’issue de ce Comité l’UNSA 49 (Union nationale des syndicats autonomes) a déclaré : « Ce Comité Social d’Administration Départemental a pour objet l’étude de la carte scolaire du premier degré de notre département. Bien que le budget de l’éducation nationale pour 2023 soit en hausse, il prévoit de forts retraits d’emplois. L’UNSA éducation a dénoncé en Comité Technique Ministériel et dénonce à ce CSA ces suppressions de postes pour les uns et le non abondement de postes pour les autres. Certes une diminution conséquente des élèves est à nouveau prévue, mais pour l’Unsa éducation, elle devrait être l’occasion de rattraper notre retard sur les pays comparables quant au taux d’encadrement. Notre système éducatif vit de multiples crises : crise de sa capacité à faire mieux réussir chaque élève, crise de fonctionnement, crise de recrutement et crise de justice sociale notamment. Autant de crises pour l’école qui font écho aux crises subies par le pays telles que la crise démocratique, la crise énergétique et encore la crise sanitaire du COVID qui n’est toujours pas achevée et enfin, ou avant tout, l’urgence climatique.
Pour l’UNSA Education, Il faut protéger notre service public d’Éducation pour redonner confiance en l’avenir à notre pays et offrir des perspectives positives aux professionnels qui font l’Ecole. Les suppressions d’emploi prévus contribuent à dégrader la réalité des métiers de l’Éducation nationale qui n’attirent plus, voire qui repoussent une partie de ceux qui les font. L’État refuse de se saisir des défis actuels à leur juste mesure. En conduisant une politique de réduction des emplois et d’insuffisance salariale, il ignore les enjeux, en refusant d’y répondre de façon adéquate. Ces arbitrages budgétaires 2023 auront des effets concrets dans le 1er comme dans le 2nd degré. Les conditions d’enseignement et d’aide des élèves ne s’en trouveront pas améliorées. Si nous apprécions positivement la création de postes de remplaçant, elle nous paraît insuffisante pour régler ce problème majeur dans le 1er degré. Sans amélioration du nombre d’emplois autres qu’enseignants, notre système éducatif ne peut pas relever les défis qui lui sont assignés. Cela décourage même ceux qui voudraient le rejoindre tant ils savent que leur motivation initiale restera vaine et s’usera. »
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