Maine-et-Loire. « Sauvons les boulangers-pâtissiers dans nos villages ruraux ! »

Gilles Talluau, maire de Varennes-sur-Loire et président des maires ruraux de Maine-et-Loire a tenu à s'exprimer sur les difficultés actuellement rencontrées par les boulangers dans un contexte de flambée des prix de l'énergie. Il tient à "sensibiliser sur la situation particulière des boulangeries, notamment celles dont la zone de chalandise est faible, les plus fragiles sont donc menacées de disparaitre si des mesures simples et concrètes ne sont pas prises". Un phénomène "particulièrement prégnant au sein des communes rurales".

« En tant que président de l’association des maires ruraux du Maine et Loire j’ai été alerté par plusieurs maires qui s’inquiètent sur la situation des boulangers-pâtissiers, qui pour certains sont en danger imminent de fermeture », indique d’emblée Gilles Talluau, président des maires ruraux de Maine-et-Loire et maire de Varennes-sur-Loire. En effet, après l’augmentation significative du coût des matières premières, +15 % pour les œufs et la farine, jusqu’à +100 % pour la levure…, « un certain nombre d’artisans en difficulté ont des inquiétudes sur la continuité de leur activité. Aujourd’hui, ils sont frappés par un nouveau coup dur avec l’augmentation considérable des coûts de l’énergie que beaucoup ne supporteront pas si l’État n’agit pas », poursuit l’élu.

Une puissance limitée

Des mesures ont été abordées mais ne sont cependant pas judicieuses selon le président des maires ruraux : « Les boulangers-pâtissiers peuvent bénéficier uniquement de l’amortisseur électrique, seulement ils sont exclus du bouclier tarifaire qui limite l’augmentation du prix à 15 % car le plafond fixé par l’État limite la puissance électrique à 36 kilovoltampères, entre la chambre froide et le four. Cette puissance est évidemment largement dépassée ! »

Des commerces essentiels en milieu rural

« Il faut sauver nos boulangeries dans nos communes rurales. Elles sont souvent les derniers commerces de proximité, et jouent un rôle bien supérieur : elles sont l’âme d’un village et permettent ce lien social primordial. L’État doit impérativement leur permettre de prétendre au bouclier tarifaire, et ce sans conditions de puissance et consommation. L’association des maires ruraux du Maine et Loire (AMR49) en lien avec l’association nationale (AMRF) vient d’interpeller l’État dans ce sens. L’AMR49 rappelle enfin qu’elle est sensible à la situation de tous les artisans et commerces de proximité, et reste vigilante. », conclut Gilles Talluau.

Commentaires 1

  1. Pierrot DESPINS says:

    c’est voulu la mondialisation est en marche apres l’essai du covid rien ne les arretera pour la disparition des artisans et PME comme la voiture thermique pour 2030

    Répondre moderated

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