Deux rencontres impromptues et émouvantes
Lorsque le maître de cérémonie de la commémoration a appelé Michelange et Maopa, élèves de T RC, expliquant qu’ils avaient collecté la terre de Thonon en Mémoire des 7 fusillés du lycée Savoie-Léman, une spectatrice de l’assemblée a été particulièrement émue. Elle a absolument tenu à rencontrer les élèves de la classe. Et pour cause : il s’agissait de Jacqueline Neplaz-Bouvet, qui n’est autre que la fille de l’un des 7 fusillés du lycée de Thonon où, lors de leur voyage en Suisse, ils étaient allés voir le mur où son papa avait été précisément exécuté. L’impact des balles encore visible sur ce mur, les avait alors particulièrement émus. Elle leur a demandé de venir déposer avec elle la gerbe qu’elle avait apportée, en hommage aux fusillés. C’est au bras de Salim qu’elle a rejoint les autres élèves pour le dépôt dont s’est chargé Ayla. Beaucoup d’émotion de part et d’autre à cet instant. Le hasard fait que Jacqueline a bien connu Noëlla Rouget. Elle l’a rencontrée à plusieurs reprises. La 1ère fois, c’était Brigitte Exchaquet-Monnier et Eric Monnier, amis et biographes de Noëlla, qui avaient provoqué la rencontre, puis à Château-d’Oex pour le dévoilement, en 2016, de la plaque commémorative du chalet de la Gumfluh, chalet qui accueillait les anciennes déportées pour qu’elles se refassent une santé. Jacqueline Neplaz-Bouvet, était accompagnée de Denise Michels, fille de Charles Michels l’un des 27 fusillés de Châteaubriant, qui n’a pas manqué elle aussi d’échanger avec les élèves.
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