La défaite de 1918 a entraîné la chute de l’Empire Ottoman. Cette révolution fut menée par de jeunes officiers dont le prestigieux Mustafa Kemal. Militaire, laïc, anticlérical, Kemal congédia le dernier Sultan et décida de faire table rase du passé. La nouvelle Turquie, issue des traités, était réduite à l’Anatolie et à la Thrace. Kemal en fit une nation moderne, libéré du carcan religieux. Symbole de ce renouveau, la capitale, Constantinople, fut supplantée par Ankara. Kemal laïcisa la société traditionnelle, émancipa les femmes, se servit de l’éducation et du service militaire pour parvenir à ses fins. La Turquie devint une nation moderne dont l’armée, formée à l’occidentale, fut le garant de la modernité. Kemal régna en dictateur mais en dictateur éclairé. Après lui, le pays commença à se fissurer. Encouragés par les Européens qui voulaient que la Turquie devienne une démocratie parlementaire, les partis islamistes sont devenus plus virulents, ont été contrés par l’armée, mais ont fini par accéder au pouvoir avec le président Erdogan. Ils y sont aujourd’hui et rêvent à nouveau de l’Empire Ottoman…
Infos pratiques : Vendredi 21 octobre à 17h au foyer socio-culturel de Montsoreau – Prix d’entrée: adhérents et moins de 18 ans : 3€, non adhérents : 6€ – Un pot d’amitié sera offert à l’issue
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 1
Comment peut-on mettre à l’honneur un pays dirigé par un homme faussement laïque, aussi controversé en ce moment, surtout au vue de sa proximité avec Vladimir Poutine, à moins qu’on parlera aussi des Kurdes et des Arméniens.