Guillaume Garot rappelle que « cette rentrée est marquée par les difficultés liées au recrutement des personnels, des enseignants et des chauffeurs de cars. A cela s’ajoute la hausse significative des prix des matières premières et de l’énergie. La responsabilité de la Région est de tout faire pour éviter que cela pèse sur la qualité de l’enseignement pour les élèves ».
Le président du groupe appelle la Présidente à « prendre des mesures urgentes, fortes et concrètes pour soutenir le pouvoir d’achat des familles et la capacité financière des lycées publics gérés par la Région ».
3 mesures
Guillaume Garot détaille 3 mesures :
– Bloquer les prix des repas dans les cantines scolaires au plus vite. « L’inflation est estimée à 5 à 10 % sur les denrées alimentaires. Les Régions Centre-Val de Loire et Île-de-France ont d’ores et déjà annoncé couvrir cet effort financier. C’est une mesure urgente et simple d’application. C’est aussi un choix budgétaire fort et un signal envoyé aux familles pour dire que la Région tient son rôle ».
– Accélérer la mise en place de la tarification sociale dans les cantines scolaires. « C’est une mesure de justice sociale, pour adapter le prix du repas aux moyens des familles. Les élus régionaux de gauche portent cette proposition depuis le mandat précédent. Je me réjouis que la droite ait fait sienne cette proposition en 2021. Nous avons proposé sa mise à l’étude concrète dès décembre dernier. La majorité l’avait alors repoussée à la fin du mandat. Pourtant, le contexte montre l’urgence de sa mise en place ».
– Créer et réunir une conférence des lycées. « La majorité a distribué en juillet une dotation supplémentaire de fonctionnement d’1 million d’euros à seulement 25 lycées publics sur les 116 que gère notre Région. C’est un premier pas, mais c’est un plan beaucoup plus conséquent qu’il faut désormais prévoir, quand tant d’établissements prennent sur leurs réserves pour supporter ces hausses. Cette conférence réunirait les chefs d’établissement, le rectorat, les représentants des enseignants et des parents d’élèves, et des élus régionaux, et permettrait d’évaluer les besoins des lycées avec plus de précision, à travers le dialogue et la transparence, pour mesurer l’effort financier à fournir pour notre collectivité ».
« L’enjeu est donc de produire, dès la commission permanente du 23 septembre et dès la session d’octobre prochain, un plan d’action concret et efficace qui répondra aux défis auxquels sont confrontés tous nos lycées, les familles et in fine les élèves. Nous espérons que la majorité ne sera pas sourde à ces demandes », conclut Guillaume Garot.
(1) Le Printemps des Pays de la Loire est un groupe de 12 élus PS, PCF, Place Publique et société civile au Conseil régional
(2) Vous trouverez une copie du courrier en PDF à télécharger
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