Alerté par une dégradation ou en prévision d’une exposition temporaire, le service en charge des collections du musée Joseph-Denais fait appel à un restaurateur spécialisé pour effectuer ces travaux. En 2021, trois œuvres ont été restaurées. Parmi elles, un précieux portrait de Joseph-Denais de 1908, jusque-là caché en réserve. Au-delà du témoignage représentant le collectionneur dans son musée, c’est une jolie huile sur toile réalisée et offerte par le peintre Pierre Tossyn. Cette œuvre n’était plus visible depuis des années du fait d’altérations de la couche picturale ? Les visiteurs auront le plaisir de la retrouver dans les parcours permanent dès la réouverture du musée au printemps 2022, le 9 avril.
A propos de Joseph Denais
Né à Beaufort en 1851 dans une famille d’artisans relativement modeste, Joseph Denais se passionne très tôt pour l’histoire de sa « petite patrie ». Clerc de notaire puis répétiteur au Prytanée militaire de La Flèche, cet érudit devient journaliste grâce à son engagement dans les milieux du catholicisme social. En 1885, Joseph Denais est élu membre du conseil d’administration de l’Association des journalistes parisiens. Il en devient secrétaire général et le restera jusqu’en 1909. Féru d’histoire, Joseph Denais est un collectionneur passionné, dès son plus jeune âge. En 1894, il décide d’offrir son immense collection à la commune de Beaufort, à condition que celle-ci en fasse un musée ouvert au public. Il assure le rôle de conservateur du musée jusqu’à sa mort en 1916, continuant d’enrichir le fonds. C’est ainsi qu’est né cet étonnant cabinet de curiosités. Plus d’informations sur Joseph Denais dans notre article dédié.
Des œuvres hors les murs
Si Joseph Denais était un très grand voyageur ayant parcouru de nombreuses régions du monde, les œuvres du musée qui porte son nom voyages elles aussi. Régulièrement, le musée de Beaufort-en-Anjou est sollicité pour prêter ses collections le temps d’une exposition temporaire. En 2021, plusieurs pièces sont parties en voyage : trois peintures sous-verre indiennes ont été exposées à l’écomusée du Véron pour l’exposition Chut… Femmes, Silence et parole ; Sept objets ont pris place au musée des Beaux-Arts d’Angers pour l’exposition 1870 une guerre oubliée ? mémoires des arts en Anjou ; le portrait de Joseph Denais ainsi que le bronze de Camille Claudel et la cocarde de 1792 sont visibles à la collégiales Saint-Martin à Angers pour l’exposition Super et insolite (visible jusqu’au 2 janvier 2022) ; deux fibules sont aussi exposées aux Archives départementales pour l’exposition Sur les traces de l’Anjou antique (visible jusqu’en mars 2022).
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