« Il faut que cesse la surenchère dans l’horreur dirigée contre les Choucas des tours dans de nombreux départements. » Voici comment commençait le communiqué de l’association One Voice qui attaque quatre arrêtés préfectoraux qui autorisent « le massacre par milliers de ces oiseaux protégés ». L’association de défense des animaux avait fait un dépôt de référé et de recours dans le Morbihan, mais également dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Maine-et-Loire. Pour le Maine-et-Loire, le juge des référés avait fixé l’audience à Nantes à 15 h le 23 mai dernier, audience finalement décalée au 2 juin. Elle dénonçait ces abattages de masse et le fait que « des choucas blessés pourront agoniser dans des souffrances atroces alors que leurs petits orphelins mourront de faim. »
Le Maine-et-Loire seul département avec l’arrêté.
Alors qu’en Bretagne dans les trois régions concernées, les Choucas de Tours sont épargnés. Ce n’est pas le cas pour le Maine-et-Loire où le préfet à rejeter la demande de l’association et les arrêtés sont donc toujours en vigueur. Les préfets du Maine-et-Loire pays prévoient ainsi le prélèvement de 635 Choucas de Tours. Lors de l’audience, la présidente s’est trouvé surprise que les préfectures ne puissent pas donner de critères objectifs au caractère « insurmontable » des dégâts constatés, qui pourraient « justifier », au nom de la loi, le recours au massacre des choucas, nous avait donné espoir. L’association s’estime tout de même contente des arguments apportés par les préfets : « Après des années de tirs renouvelés sur les choucas pour des raisons fallacieuses, nous nous réjouissons qu’une fois encore les arguments des préfectures ne cherchant pas de solutions respectueuses des animaux, soient mis en défaut grâce à nos procédures. En Bretagne, les choucas sont donc épargnés à partir d’aujourd’hui. Dans le Maine-et-Loire, malheureusement, ils n’ont pas cette chance. »
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés