Le choix du taux de la taxe de séjour revient à la communauté d’agglomération Saumur Val de Loire, compétente en la matière. Réunis en conseil ce jeudi 12 mai, les élus communautaires ont notamment échangé sur les tarifs de celle-ci pour l’année 2023. Depuis le 1er janvier 2017, les modalités de collecte et de versement de la taxe de séjour ont été harmonisées à l’ensemble des catégories d’hébergements touristiques situées sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Saumur Val de Loire. En 2022, les tarifs ont été réévalués et fixés à 80% du tarif plafond du barème 2022 et le taux pour les hébergements non classés a été fixé à 5% du prix de la nuitée par personne, ce qui est le maximum. La sortie de crise sanitaire étant progressive, les élus communautaires ont pris la décision de maintenir les tarifs 2023 identiques à ceux de 2022 (détail ci-dessous).
L’hébergement touristique par des particuliers limité ?
Le président de l’agglomération Jackie Goulet et la vice-présidente en charge du Tourisme, Sandrine Lion ont également abordé une question qui leur a été remontée à plusieurs reprises par les professionnels de l’hôtellerie. « Nous avons eu plusieurs rencontres avec les hôteliers qui nous ont fait part de leur crainte quant à la concurrence que représentent les plateformes de location de bien touristiques, utilisées par les particuliers. Nous avons déjà mis la taxe au taquet, à savoir 5% concernant ces hébergements. Une commission de travail va se rencontrer le 31 mai prochain pour étudier les différentes possibilités qui s’offrent à nous. Quoi qu’il en soit, la législation indique que l’on peut bloquer à 110 jours de location touristique par an pour ces biens immobiliers, et que l’on peut rapporter ce nombre de jours à 90, lorsque nous sommes en territoire en tension immobilière. Cela n’est pas le cas pour l’agglomération Saumur Val de Loire. Toutefois, la ville de Saumur est, quant à elle, classée en tension. Nous allons donc voir pour mettre en place ce blocage à 90 jours et voir ce qu’il est possible de faire. J’estime que si l’on veut faire pleinement de l’hôtellerie à 100%, on se met hôtelier et on prend les contraintes qui vont avec », explique le président. Et Sandrine Lion d’ajouter : « Il y a peut-être une piste qui est à travailler et qui est celle de logements à doubles usages. On pourrait imaginer des logements utilisés pour les étudiants dans l’année et pour le tourisme durant l’été. Cela se fait ailleurs. À noter que dans ce cas, la taxe de séjour n’est pas appliquée sur la location étudiante. » À suivre donc.
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Commentaires 13
Et les plus pauvres paient le maxi 100% du maxi (2* au camping), dans un 4 étoiles 20% de moins, bravo Goulet!
La mairie s attaque à un gros problème déà c est 120 jours et non 110 , sur la plateforme la plus connue ( A…..B) , la limite de 120 jours de location est pour la résidence principale, il n y aucune aucune limite pour une résidence secondaire . Ex : Vous achetez un appart , vous ne l habitez pas , vous pouvez le louer autant que bon vous semble en nuitées. Source pris sur le site de la plateforme
Complètement favorable à cela …et je ne suis pas concerné ni par l hôtellerie ni par airbandb..mais ce n’est pas logique que les hôteliers aient de tels contraintes..beaucoup de ville maintenant font ça et c’est très bien
Il y a trop de logements étudiants et touristiques à Saumur. Un quota à ne pas dépasser devrait être imposé car les locations à l’année disparaissent au fil des ans.
Bonsoir . Nos écolos parisiens ne parlent jamais des maisons secondaires ouverte que e week-end 10 fois par an. Voilà du gaspillage environnemental et économique local et nationale.
Mais chuttttttttt nos députés dorment
Très bonne idée de mettre des quotas. Difficile de trouver une location ; la majorité des logements sont meublés.
De plus, dans certains quartiers, il y a tellement de logements touristiques que cela devient difficile de stationner.
Interdire ou taxer …souvent les deux …tout ce que savent faire nos élus !!!!!
La ville de vannes propose de limiter les airbnb à deux logement par foyer fiscaux. Cela permet d’éviter les investisseurs.
Bonne idée ou pas ?
Bonjour, je reçois chez moi, dans ma résidence principale, des groupes de huit personnes, avec les grands-parents, les parents et les enfants. Généralement pour fêter l’anniversaire d’un des membres de la famille. Si la proposition que je fais n’existe pas pendant 275 jours par ans, parce que limité à 90 jours, ces personnes ne vont pas aller fêter leur anniversaire à l’hôtel pour autant. Je ne prends pas non plus la place d’un étudiant.
Les hôtels sont bien chers et beaucoup de touristes pas fortunés peuvent venir à Saumur grâce aux locations en ville. Tout le monde ne peut pas se nourrir au restaurant et payer des nuits d hôtels. Les personnes qui font la Loire à vélo utilisent aussi ces locations saisonnières car ils ont de petits budget. Le secteur de l hotellerie n est pas à plaindre à Saumur, franchement.
Je pose donc ici la question, quels sont les Airbnb qui rentrent directement en concurrence avec les hôtels ? Quelle est leur modèle économique ? Qui sont les investisseurs locatifs qui profite de ce système ? Voilà ce que j’aimerais que l’étude proposée par les hôteliers mette en relief.
Que cette activité soit régulée est indispensable, mais ne mettez pas tout le monde dans le même panier, ce serait injuste pour un grand nombre de personnes.
Ce problème de meublés en excédent est à soumettre à notre député, Laetitia Saint-Paul, de même que le prix excessif des locations à l’année (quand elles existent) et aussi le prix affolant des locations concernant les étudiants.
Il devient vital et urgent d’appliquer la loi sur l’encadrement des loyers et des contrôles réguliers pour les propriétaires car les tarifs appliqués sont exorbitants.