Dans son premier et très émouvant roman «Paul et Léa » (notre article) l’auteur, évoquait l’histoire de Paul, ce chirurgien tombé en clochardisation, qui avait trouvé un certain équilibre en s’engageant dans l’humanitaire.
Bien sûr le parcours fut difficile et parsemé d’hésitations. Comment refaire sa vie ? Mais grâce aux rencontres inattendues et surtout à celle de Lucile, il a su faire mentir Sigmund Freud lorsqu’il affirmait (entre autres) que « quelque soit la manière dont on s’y prend, on s’y prend toujours mal »
Car en effet, qu’est-ce au juste que de vouloir refaire sa vie ou tout au moins la continuer ? Comment pourrais-je être utile ? Etre meilleur ? Plus digne ? Bref ! Comment laisser la plus belle trace possible ? En quels termes se rappellera-t-on de moi ? Voilà les nouvelles interrogations auxquelles dut faire face Paul.
Sa rencontre avec Lucile, cette infirmière compagne de quelques missions conjointement effectuées en Afrique, sera déterminante. Mais avançant en âge, il s’interrogera encore quant à son engagement auprès de cette fille nettement plus jeune que lui.
Néanmoins, dans cette éventuelle aventure, découvrira-t-il que le don de soi, l’utilité auprès des autres peuvent également se confondre dès que l’amour apparait, triomphant de tout.
Dès lors ayant déserté les refuges de ses fantômes sera-t-il apte à nouveau pour croquer la vie dans un bonheur totalement retrouvé.
Ainsi, il n’y a aucune tristesse dans ce roman seulement une douloureuse réalité dont peu d’humains parviennent sans doute à refuser et à surmonter sa cruauté.
Désormais, en véritable patriarche, exercera-t-il une bienveillance particulièrement attendrissante, sur le petit clan qu’il avait réussi à reconstruire autour de Léa, Chloé, Lucile, puis des tout jeunes Clara et Théo.
A propos de Raymond Froumenty
A 74 ans, Raymond Froumenty est agenais de naissance mais saumurois depuis plus d’un quart de siècle. Ayant exercé professionnellement sur les frontières Suisse et Espagnole de France, cet ancien sportif de bon niveau (rugby, ski de fond, entre autres) s’est plongé dans l’écriture à la faveur de la crise sanitaire. Il commet ici son troisième livre avec ce ton particulier où l’on sentirait parfois poindre l’accent qui caractérise les Gens de Garonne.
Dédicace Samedi 21 Mai 2022, de 10h à 13h et de 15h à 18h, Galerie Hémisphère, Place du Puits neuf à Saumur.
« Comme un bonheur retrouvé », 153 pages, éditions Librinova – 13.90 € (format numérique 3.99 €) – Plus d’infos
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