Législatives 2022. Candidat Place Publique sur la 3e circonscription, Flavien Botau se retire

« Investi par Place Publique, son Conseil politique et ses adhérents pour être candidat aux élections législatives dans la 3ème circonscription du Maine-et-Loire, je décide aujourd’hui en responsabilité de retirer ma candidature pour laisser toute la place et toutes les chances de victoire à la candidate de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale. Depuis plus de 3 ans, je me suis engagé dans le parti Place Publique car je suis convaincu de la nécessité de répondre aux urgences sociales, environnementales, féministes, démocratiques et européennes. Mais pas seulement. Dès sa création, nous portons avec Place Publique cette idée qu’il n’y a qu’unie que la gauche peut gagner, peut porter ses valeurs et répondre aux besoins des plus modestes.

Cette union, je la porte depuis ces trois années et nous agissons concrètement et localement avec Place Publique 49. Nous avons cherché le rassemblement, rencontré nos partenaires lors des différentes élections : municipales pour Angers ou Régionales. Nous avons intégré des formations plurielles qui respectent les identités et les convictions de chacun. Nous avons réuni, en octobre nos partenaires pour envisager un travail en commun à l’élaboration d’un projet de société qui répondra aux défis qui nous attendent. Tous n’étaient pas autour de la table, aujourd’hui, ils sont prêts pour travailler ensemble. Nous nous en félicitons.

Nous avons à Place Publique choisi en responsabilité de ne présenter aucun candidat à l’élection présidentielle pour ne pas apporter davantage de confusion. C’est pour cela que nous avons ensuite choisi de soutenir la Primaire Populaire, toujours convaincus de la nécessité de l’union et je m’y suis engagé personnellement. Aujourd’hui, je regrette simplement que les petits partis n’aient pas été invités aux négociations. Leurs militants portent des convictions fortes qui doivent être entendues et
prises en compte. Comme je regrette que l’expertise des problématiques de terrains des militants de la société civile ne soient pas prises en compte. Certains sont dignes de représenter les citoyens. Le retrait de ma candidature ne signifie pas pour moi l’adhésion au programme de cette union. Je ne peux me rallier à la vision des relations internationales proposée. Mon attachement à l’Europe est sincère et je suis convaincu que nous ne pourrons répondre aux enjeux environnementaux qu’en intégrant l’Union Européenne. La question ukrainienne et celle de notre indépendance énergétique doit également passer par une réponse européenne. Ces accords sont une première étape dans la reconstruction de la gauche. Je souhaite qu’elle soit davantage qu’un accord électoral et qu’elle aboutisse à un travail en commun à long terme. Les citoyens du Maine-et-Loire et de France attendent depuis trop longtemps. Nous devons peser l’importance de cette responsabilité et je serai présent, nous serons présents et vigilants. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Les futurs députés de la Nouvelle Union Popoulaire Ecologique et Sociale devrons être à la hauteur des enjeux. »