Charles de Foucaud est né à Strasbourg en 1858 et est devenu par la suite officier de cavalerie dans l’armée Française, caserné à Saumur en 1878 et 1879. Par la suite, il est ordonné prêtre en 1901. Il s’était ensuite consacré à une existence de foi et d’évangélisation par l’exemple, d’abord chez les moines Trappistes en Syrie, en Palestine, puis en ermite au milieu des Touaregs dans le Sahara algérien au début du 20e siècle. Il deviendra d’ailleurs une référence dans la connaissance de ces nomades, rédigeant notamment un “Dictionnaire touareg-français, dialecte de l’Ahaggar” qui fait encore autorité aujourd’hui. Charles de Foucaud a aussi laissé derrière lui de nombreux écrits, notamment des lettres à ses proches, et des “cahiers” de ses réflexions quotidiennes. Il est mort assassiné en 1916 à Tamanrasset, dans le sud désertique algérien puis est considéré comme un martyr dans les années qui suivent sa mort. Son procès en béatification a débuté dans les années trente, et il avait été déclaré “Bienheureux” en 2005 par le pape Benoit XVI. A Saumur, une place porte son nom, au bout de la rue Saint Nicolas, tout comme la paroisse.
Le miracle saumurois de 2016
Une canonisation qui fait suite à la reconnaissance d’un miracle qui s’est déroulé en 2016 à Saumur et dont l’intercession lui a été attribuée. De fait, pour qu’il y ait canonisation, il faut qu’il y ait 2 miracles, un premier pour la béatification et un second pour une canonisation. Le premier miracle qui lui est attribué est la guérison d’un cancer des os en Italie. Une guérision à priori totale et durable. Il s’agit d’un événement qui a eu lieu l’année du centenaire de la mort du Bienheureux Charles de Foucaud, en 1916 et à quelques jours de la date anniversaire de celui qui a passé une petite partie de sa vie à Saumur, dans son école militaire. Dans les combles de la chapelle du lycée St Louis de Saumur, un jeune ouvrier travaillant sur chantier de restauration et notamment au-dessus de la voute est tombé. Il a traversé la voute. En tombant, il a rencontré des obstacles et s’est empalé sur le morceau de bois d’un banc qui s’était cassé au moment où les pierres sont tombées. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il sort indemne de cette terrible chute de près de 30m, si ce n’est avec le bout de bois enfoncé dans le ventre. Transféré au CHU d’Angers, il sera opéré avec succès. Un dossier consacré à cet accident et à sa victime a été montée par la paroisse saumuroise et examiné d’une part à l’échelle du diocèse d’Angers, puis à celui du Vatican. L’homme a été examiné par un certain nombre de médecins tant en France qu’en Italie, comme la procédure le demande selon l’église. Ils ont tous conclu à l’inexplicable de la vie de cet homme et lié à toute la vie spirituelle, l’année du centenaire de la paroisse Charles de Foucaud.
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