Saumur. Nécrologie : Figure du club d’aviron, Georges Vrigneaud s’est éteint

Georges Vrigneaud s'est éteint à l'âge de 92 ans. Il était l'un des membres actifs du club de nautisme saumurois. Il est qualifié par le vice-président du club, Patrick Morineau, comme "la cheville ouvrière de La Nautique". Il lui rend d'ailleurs hommage. Ses obsèques sont célébrés ce lundi 11 avril en l'église de Bagneux à 14h30.

« A l’âge de 92 ans Georges Vrigneaud vient de nous quitter. Les plus anciens sportifs saumurois se rappelleront son engagement sans retenue à la Société Nautique de Saumur, que l’on appelait à l’époque « la Nautique », du temps où ce club d’aviron créé en 1885 était implanté quai Mayaud, entre les deux cours d’école de ce quartier. Depuis, ce club a déménagé au bord du Thouet et est devenu la Société Nautique de Saumur – Aviron.

Pendant une quinzaine d’année, au cours des décennies cinquante et soixante, il fut l’homme-orchestre du club, d’un dévouement et d’une disponibilité énorme. Il dirigeait les entrainements sur l’eau, encadrait les séances de préparation physique, réparait les bateaux, à l’époque tout en bois et très fragiles, peignait les palettes des avirons, conduisait le vieux car vers les régates, …

Sous sa houlette sont éclos bien des rameurs qui ont porté haut les couleurs saumuroises. Après que les juniors Falgère et Grimaud gagnent le championnat de France en « 2 barré » en 1962, il remporta le titre de champion de France en « Huit » cadet à la barre de l’équipage qu’il avait formé et entrainé en 1964. Cela lui valut d’être honoré de la distinction de « meilleur entraineur » de la région sportive (de la bretagne à l’orléannais) Puis en 1966 ce fut un nouveau titre de champion de France pour le « Quatre cadet » composé de Vigouroux Rabiller Dupuy et Glaud. Mentionnons aussi les nombreuses médailles ou finalistes en championnats de France qui conduirons ses élèves en Equipe de France (Grimaud, Guibert Falgère, Savariaud, Abélard, Rabiller, Morineau).

Merci à cet infatigable serviteur du sport de l’aviron. Georges a rejoint son frère qui avait tragiquement disparu lors du naufrage du « huit » en février 1952. »

Commentaires 1

  1. Oublis says:

    Vous oubliez les frères Baroux, Guibert,Jouy …

    Répondre moderated

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