Sans fard, ni retenue, le double médaillé olympique de patinage artistique s’est largement raconté dans un livre « Candel , rebelle et fidèle », consacré à sa trajectoire sportive, bien entendu, mais aussi à sa « liberté retrouvée » au terme d’une formidable carrière. Un titre bien choisi, en corrélation parfaite avec la personnalité de ce champion sincère, spontané et généreux, toujours engagé à la cause des siens. Dans les coulisses, comme au sein de l’association des Athlètes de Haut Niveau, pour la reconnaissance du nombre de trimestres validés pour leurs retraites. « Il faut savoir que ces sportifs ont consacré en moyenne deux olympiades pour représenter notre pays dans la compétition. Et en un temps où ils devaient se prévaloir d’un statut d’amateur. Or, aujourd’hui, les anciens (avant 2012), ne bénéficient pas de cette reconnaissance désormais octroyée par un amendement de l’Assemblée nationale en février 2023. Nous multiplions les rendez-vous avec la ministre des Sports, Madame Amélie Oudéa-Castéra, mais sans résultats tangibles pour le moment. Nous maintenons la pression avant les JO de Paris. » Et ce rendez-vous planétaire de juillet prochain, Philippe Candeloro l’apprécie dans sa dimension purement sportive, même si l’esprit n’y est pas, notamment dans la sphère du comité d’organisation (COJO), peu enclin à la solidarité avec ceux qui, de tous temps, ont écrit les pages de l’olympisme français. « Nous avons été purement et simplement mis de côté. C’est une aberration. Un manque de respect inexplicable tant nous aurions tous aimé nous investir, véhiculer les valeurs et les couleurs de nos JO. Nous avons pourtant été réunis, 24 anciens porte-drapeaux autour de Tony Estanguet et pensions jouer un rôle, être des ambassadeurs, notamment auprès de la jeunesse. Mais rien ! Nous ne sommes même pas accrédités pour assister aux compétitions. Seule une priorité dans l’achat de places nous a été proposée. Où est l’éthique dans un tel comportement, de quoi parle-t-on quand on évoque l’héritage de JO de Paris 2024 ? Est-ce que ceux qui vont nous enthousiasmer cet été subiront le même affront dans les années futures ? » conclut Candeloro qui n’exclut pas d’assister au grandiose spectacle estival depuis son canapé.
L’édition 2024 des Journées du Livre et du Vin en images
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