Anne-Laure Bin, députée LR de la 3e circonscription de Maine-et-Loire (Saumur-Nord) : « Le Président de la République vient de désigner Monsieur François Bayrou en qualité de Premier ministre. Dans un contexte très difficile, au-delà du choix d’un homme par le Président de la République, il conviendra pour le nouveau Premier Ministre d’établir très rapidement le cap qu’il souhaite pour la France et pour les Français. Le temps des demi-mesures est révolu. Tous les jours, les Français le répètent : il faut être clair et agir, vite et avec courage et détermination. De manière très pragmatique, Anne-Laure BLIN, député de Maine et Loire espère un gouvernement resserré dont on perçoit immédiatement les lignes d’action, articulé autour de deux pôles d’intérêt national : la sécurité et la valorisation du travail en France. La maîtrise des comptes publics devra être aussi le fil conducteur dans un environnement économique et social tendant vers toujours plus de dépenses sans réelle efficacité. L’heure est non seulement au courage de l’action mais aussi à l’affirmation qu’enfin le message envoyé par les Français a été compris. Au travail ! »
Laetitia Saint-Paul, Députée de la 4e circonscription de Maine-et-Loire (Saumur-Sud) : « C’est à François Bayrou que le Président de la République a exprimé sa confiance pour conduire la politique de la nation et dégager les compromis nécessaires à la stabilité gouvernementale et à la stabilité des institutions de la France. Je lui exprime mes plus sincères Félicitations. Sa réussite sera la nôtre au regard des enjeux auxquels notre pays est confronté sur le front économique, social, de sécurité et de défense. Je suis résolument dans le camp de ceux qui souhaitent la stabilité et la réussite du futur Gouvernement plutôt que dans celui de la censure et de l’affaiblissement de notre pays sur la scène internationale. »
Grégory Blanc, sénateur divers gauche de Maine-et-Loire et chef de file de l’opposition départementale : « Alors que la gauche est arrivée en tête lors des dernières élections législatives, Emmanuel Macron persiste dans son refus de bâtir un gouvernement fondé sur le compromis et l’équilibre des forces politiques. Le rétrécissement sur lui-même du camp présidentiel ouvre une nouvelle étape. Ce choix, illustré par la nomination de François Bayrou au poste de Premier Ministre, marque une nouvelle étape dans l’impasse politique que traverse notre pays. Les démocraties parlementaires reposent sur la recherche de compromis entre les blocs politiques, permettant de former des gouvernements capables d’assurer la stabilité et de répondre aux attentes des citoyens. En rejetant la candidature de personnalités de gauche, y compris Bernard Cazeneuve, pourtant reconnues pour leur capacité à rassembler, le Président de la République s’isole davantage et s’entête à gouverner dans une logique de passage en force. Pour ma part, il ne s’agit pas de remettre en cause les compétences personnelles de François Bayrou ni la justesse de ses combats en faveur de notre démocratie. Je reste attaché aux mesures de convergence, à l’image des compromis sur la fiscalité trouvés avec les centristes au Sénat. Cette nomination de François Bayrou comme Premier ministre est d’abord la confirmation du choix funeste du Président de la République de maintenir la polarisation du pays autour de trois blocs, faisant de l’extrême droite et de la gauche radicale le cœur des oppositions. Par ce choix, Emmanuel Macron bloque les équilibres fondateurs de la Vᵉ République, d’alternance entre forces démocratiques, et s’enfonce dans une voie qui fait craindre une crise de régime. »
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