Le saviez-vous ? Location étudiante, un marché tendu sur lequel Angers rayonne

Une récente étude du site LocService.fr, spécialiste de la location et de la colocation entre particuliers, conduite par l’agence de communication Oxygen, révèle à quel point le marché de la location étudiante est une préoccupation majeure des futurs diplômés. Car la recherche d’un appartement dans les Pays de la Loire n’est pas un parcours de santé, sans doute à cause de son attractivité.
Photo de Ketut Subiyanto via Pexels

L’étude, effectuée sur près de 3700 offres et demandes locatives ces douze derniers mois, met en exergue les attentes, mais surtout les préférences ; et certaines données sont pour le moins surprenantes. Avec un budget moyen de 559 € (contre 685 € pour la moyenne nationale), les étudiants des Pays de la Loire préfèrent de loin les petites surfaces puisque les T1 ou les studios sont les appartements les plus recherchés (64%), loin devant les T2 (17%) ou les colocations (7%). Un désir d’indépendance qui voit Angers être sacrée ville la plus attractive de la région puisqu’elle concentre près de 40% des demandes, loin devant Nantes, pourtant la ville la plus importante en termes de population, qui perd un peu de sa superbe (31%). La suite de l’étude renseigne sur une autre réalité, moins réjouissante, qui concerne les difficultés d’accession à ces locations longues durées, notamment dans la 8e ville étudiante de France où la tension entre offre et demande y est particulièrement exacerbée.

Les étudiants ne sont généralement pas le public le plus aisé, et donc pas celui le plus recherché par les propriétaires. Seul 1% peut se permettre de se passer de garants là où l’écrasante majorité (92%) ont recours à leurs parents pour servir de caution. Il existe ensuite quelques bons réflexes pour optimiser sa recherche, notamment en s’y prenant le plus tôt possible, surtout pas dans l’urgence. Il est également essentiel d’organiser une rencontre et une visite le plus rapidement possible pour éviter de se perdre dans un long tunnel d’appels et de mails qui, malheureusement, n’aboutit pas forcément sur une résolution positive.

Vous pouvez retrouver la source de l’étude et l’intégralité des chiffres dans le document PDF ci-dessous.

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