Saumurois. Entre extensions des zones et friches, l’agglomération veut continuer à développer l’industrie

Afin de répondre aux enjeux de développement économique et à la demande des entreprises qui souhaitent s’installer sur le territoire, l’agglomération Saumur Val de Loire travaille actuellement sur l’extension des zones d’activité et la valorisation des friches industrielles.
L'ancien site d'ERE à Longué-Jumelles ne sera pas si simple à réhabiliter.

L’agglomération Saumur Val de Loire a confié à Alter Public l’aménagement de plusieurs zones d’activité du territoire. Ce jeudi 4 juillet en conseil communautaire, une présentation du bilan financier de celles-ci a été faite aux élus. L’occasion de faire le point sur le remplissage de ces zones industrielles. « Entre 2018 et 2019, nous avons beaucoup investi sur ces différentes zones de l’agglomération pour acheter des terrains et construire des bâtiments. Notre bilan financier était déséquilibré puisque nous vendions moins que nous investissions. Toutefois, aujourd’hui nous arrivons à l’équilibre puisque nous vendons beaucoup de terrains, à hauteur de 15 euros le m2. L’enjeu est également aujourd’hui de préparer l’avenir en regardant, avec Alter, comment étendre ces zones pour accueillir de nouvelles entreprises et répondre à la demande, particulièrement forte en ce moment », souligne en préambule le président de l’agglomération, Jackie Goulet.

Quelques projets d’agrandissement

Ainsi, sur la zone de la Saulaie 5 à Doué-en-Anjou, les espaces sont quasiment tous occupés et vendus. Une surface de 4 ha appartenant auparavant à France Champignon a été vendue. Une crèche s’est installée dans la zone et l’entreprise Hofica va s’y agrandir. L’agglomération a racheté 1.2 hectare de l’ancienne imprimerie Etienne et compte y installer quelques ateliers ou usine-relais. Sur la zone actiparc de Jumelles, une zone qui était en déséquilibre financier important, mais qui a vu de nombreux terrains être vendus dernièrement, l’agglomération souhaite acquérir de nouveaux terrains pour répondre à la demande sur cette zone à proximité de l’autoroute. Elle espère notamment racheter un terrain de 3 hectares attenant à la zone où se trouve une maison. Elle essaye également de racheter 1.2 hectare d’un terrain appartenant également à France Champignon. Toujours à Longué-Jumelles, dans la zone de la Scierie, il reste encore un peu de place. La zone de la Chesnaye, à Tuffalun arrive elle aussi au taquet avec plusieurs installations et l’agrandissement de l’entreprise de fondations Grimaud. Une étude est en cours pour agrandir la zone sur une surface de 3 hectares.

Travailler sur les friches industrielles

Mais avec la loi de Zéro Artificialisation Nette, la collectivité va être amenée à réfléchir autrement. « La ZAN nous a permis de voir les choses d’une autre manière. Peut-être avons-nous trop consommé d’espaces pendant trop longtemps et délaissé certains endroits à l’abandon. Il va nous falloir travailler davantage sur les friches, comme cela a été le cas sur le site d’Altrex à Saumur qui accueille aujourd’hui plusieurs entreprises », souligne le président. Parmi les cibles prioritaires identifiées par l’agglomération, le site de Dalsouple à Saumur. « Il fait actuellement l’objet de contrôles par l’ADEME. Il aura besoin d’une dépollution superficielle, et elle regarde actuellement s’il y a une pollution plus en profondeur. Sans doute, faudra-t-il tout raser et couler une dalle béton pour emprisonner cette pollution. L’idée est ensuite d’y construire des ateliers ou des usines-relais. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura jamais de logement sur ce site », poursuit Jackie Goulet. Autre friche, celle d’ERE à Longué-Jumelles. Un dossier autrement plus complexe, puisqu’il s’agit d’une « ancienne entreprise d’électronique qui présente certaines pollutions chimiques. Cela risque donc de prendre du temps et de coûter un peu d’argent. Mais si cela permet de poursuivre le développement économique du territoire, cela vaut le coup. L’autre problématique, c’est que le bâtiment est assez bas et n’est pas tout à fait adapté à toutes les industries », ajoute-t-il. Malgré tout, ce site représente un bâtiment de près de 1900 m2 sur une parcelle d’un hectare.  

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