« Censé orienter les politiques publiques sportives pour les cinq prochaines années, l’actuel projet proposé sous l’égide de la Région et de l’Etat, survole des sujets pourtant essentiels tels que l’enjeu climatique, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le développement de la pratique féminine, l’éducation populaire, la transparence et l’éthique dans le financement du sport et de ses évènements.
Selon Franck Nicolon, “Le sport est un puissant levier pour lutter contre le réchauffement climatique si les grands évènements sportifs font leur révolution carbone dès maintenant et si l’éducation populaire sportive est réellement une priorité. Les Jeux Olympiques organisés en France en 2024 nous y obligent”. “Le Projet Sportif Territorial, dont nous saluons la construction participative, en reste à
des propositions très consensuelles, trop, car elles ne permettent pas, pour la future politique sportive régionale, de répondre aux enjeux climatiques, de l’égalité hommes-femmes et de la transparence budgétaire qui sont pour nous prioritaires”.
Nous restons également dans l’attente d’une véritable ambition budgétaire, co-construite et partagée par les collectivités locales et les services de l’Etat. La conférence des financeurs proposée exclut dorénavant les représentants des
territoires des décisions régionales et délègue les décisions à l’Agence Nationale du Sport et à la majorité régionale.
Tout comme les Conseils Départementaux de Loire-Atlantique et de Vendée, comme le mouvement olympique régional et l’association des maires de Vendée, notre groupe s’est abstenu. »
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